lundi 19 novembre 2007

L'Afrique face au réchauffement climatique

OSLO (Reuters) - 19/11/07 - L'Afrique est le "continent oublié" dans la lutte contre le réchauffement climatique et a besoin d'aide pour affronter, notamment, de probables pénuries en eau, déclare le secrétaire-exécutif de la convention-cadre de l'Onu sur les changements climatiques. Yvo de Boer a déclaré, dans une interview accordée à Reuters, que les dégâts prévus en Afrique, selon les projections du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec), justifieraient à eux seuls une action internationale plus déterminée dans la lutte contre le réchauffement climatique.
"L'Afrique est le continent oublié" dans les efforts de lutte contre le réchauffement climatique, a déclaré de Boer, contacté par téléphone. Il participait à Tunis à une réunion des pays africains et méditerranéens sur le changement climatique. Il a souligné que les grands pays en voie de développement, tels que la Chine et l'Inde, avaient reçu bien plus d'aides financières que l'Afrique, de la part des pays riches, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, en investissant par exemple dans les éoliennes, les barrages hydroélectriques et la réduction des émissions industrielles.(...)
Pour lire l'intégralité de cet article, cliquer sur son titre.

L'eau potable menacée par la montée des océans

CHICAGO (AFP) - 19/11/07 - La montée du niveau des mers due au réchauffement climatique pourrait absorber jusqu'à 40% d'eau potable souterraine de plus que ce qu'on pensait jusqu'à présent, a expliqué vendredi à l'AFP un chercheur en hydrologie, auteur d'une étude à paraître. La plupart des prédictions actuelles concernant le réchauffement de la planète se concentrent sur la quantité de terres qui seraient immergées par une hausse du niveau des mers. Mais des chercheurs de l'université d'Etat de l'Ohio (Colombus, nord des Etats-Unis) ont découvert que dans de nombreuses régions côtières, l'eau de mer risquait de s'infiltrer dans l'eau douce souterraine du plateau continental et la contaminer, même au-delà des côtes. Selon eux, le degré de contamination dépend de la structure des côtes: les plages de sables permettent en effet plus facilement aux eaux souterraines de se mélanger que les falaises. "La structure complexe du sol peut accroître le mélange entre eau salée et eau douce" au-delà même de la nouvelle ligne côtière dessinée par la montée des mers, a expliqué au cours d'un entretien téléphonique Motomu Ibaraki, professeur d'hydrologie, qui a mené cette étude pas encore publiée.
Pour lire l'intégralité de cet article, cliquer sur son titre.

Ban Ki-moon à Valence

VALENCIA (AFP)- 19/11/07 - "Nous ne pouvons pas nous permettre" de quitter la conférence des Nations unies sur le changement climatique, à Bali en décembre, sans "une réelle percée vers un accord global entre toutes les nations", a prévenu samedi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Le rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié samedi à Valence (Espagne), "pose les conditions pour une réelle percée : un accord global sur le changement climatique que toutes les nations puissent adopter", a déclaré M. Ban Ki-moon.
"Nous ne pouvons pas nous permettre de quitter Bali sans une telle percée", a-t-il insisté. La Conférence de Bali (Indonésie) à partir du 3 décembre doit entamer les négociations sur les suites à donner au Protocole de Kyoto, dont la première phase d'engagement expire en 2012. "Bali doit définir le calendrier de ces négociations et j'espère que ces négociations seront conclues d'ici 2009", a affirmé le secrétaire général.

Ouverture du procès du centre de déchets Stocamine

MULHOUSE (AFP) - 19/11/07 - Le procès du centre de stockage de déchets ultimes Stocamine et de son ancien directeur poursuivis pour avoir exposé des salariés aux fumées toxiques d'un grave incendie de déchets chimiques s'est ouvert lundi devant le tribunal correctionnel de Mulhouse. Une écrasante majorité du public était constituée d'anciens mineurs et salariés de Stocamine et des Mines de Potasse d'Alsace, dont près de 80 se sont portés partie civile.Patrice Dadaux, 48 ans, et la société représentée par son PDG Bernard Wasmer comparaissent pour avoir "exposé directement à un risque de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente" les salariés de ces deux entreprises, et plus particulièrement une infirmière et un ancien agent de maîtrise qui souffrent d'asthme, de maladies respiratoires ou de démangeaisons. L'audience a commencé par un résumé succinct des faits, quand, le 10 septembre 2002 s'est déclaré un incendie par 500 mètres de profondeur dans d'anciennes galeries minières. Il ne sera maîtrisé que deux mois et dix jours plus tard.(...)
Pour lire la suite de cet article, cliquer sur son titre.