vendredi 29 février 2008

Le prix Terra 2008 remis à Bruno Parmentier

PARIS - 29/02/2008 - Le Prix des lecteurs Terra a été remis le 27 février lors du salon de l’agriculture sur le stand de Veolia Propreté l’un des fondateurs de ce prix. Le Prix des lecteurs Terra créé par l’Association Terra présidée par Luc Guyau, président de l’Assemblée permanente des Chambres d’Agriculture et organisé par Patrice Lepage son délégué général a été remis pour 2008 à Bruno Parmentier pour son ouvrage Nourrir l’humanité - les grands problèmes de l’agriculture mondiale au 21e siècle (Editions La Découverte). L'ouvrage propose un véritable éclairage de l'état de la planète agricole à portée de tous les publics. De très nombreux aspects de ce gigantesque défi, probablement le plus important du 21e siècle, sont traités : OGM, commerce international des produits alimentaires, rapports du monde agricole avec l’agro-industrie et la grande distribution, subventions agricoles, pénurie énergétique, pollution des eaux, crises sanitaires, irruption de la Chine et du Brésil, commerce équitable…. Le Lauréat 2008, Bruno Parmentier est Ingénieur des mines et économiste, après une carrière dans la presse et l’édition. Il est Directeur de l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers. Quatre autres ouvrages étaient également sélectionnés : de Pierre Feuillet La nourriture des Français de la maîtrise du feu aux années 2030, Ed. Quae ; de Michel Griffon : Nourrir la planète : pour une révolution doublement verte, Ed. Odile Jacob ; de Jacques Maret Le naufrage paysan : ou comment voir l’avenir en vert, Ed Dilecta ; de Christian Pees L’arme alimentaire : les clés de l’indépendance, Ed. Le Cherche-Midi.

jeudi 28 février 2008

Biodiversité : "l'Encyclopédie de la Vie" présente ses premières pages

WASHINGTON (AFP) - 28/02/2008 - Les initiateurs de l'Encyclopédie de la Vie, qui vise à créer un site internet multimédia ouvert à tous et décrivant toutes les espèces connues, présentent mercredi les premières 30.000 pages des 1,8 million attendues d'ici 2017. Lancée en mai 2007, cette encyclopédie donnera un libre accès à toutes les connaissances actuelles sur la biodiversité terrestre. Il faudra environ 10 ans pour créer l'ensemble des pages numériques qui contiendront toutes les espèces vivantes cataloguées depuis 250 ans par les scientifiques. Mais l'Encyclopédie de la Vie (EOL) sera constamment actualisée pour inclure les nouvelles espèces identifiées ou éteintes. Les 30.000 premières pages contiennent principalement des banques de données sur les poissons, les amphibiens et des plantes provenant de nombreux endroits dans le monde. Ce catalogue qui donnera une vue d'ensemble de la biodiversité englobant le monde animal et végétal ainsi que les champignons, pourra être ultérieurement étendu à l'univers microbien. "L'Encyclopédie sera une sorte de macroscope de la diversité biologique permettant pour la première fois de discerner les tendances de l'évolution à travers les différents organismes", explique Jim Edwards, directeur de ce projet, dans un entretien avec l'AFP. En réunissant toutes les informations connues sur les quelque 1,8 million d'espèces répertoriées, l'Encyclopédie donnera aux scientifiques un outil permettant par exemple d'établir une carte des vecteurs responsables des maladies infectieuses humaines comme les moustiques, de révéler les mystères de la longévité et d'accélérer la compréhension de la biodiversité terrestre encore à découvrir, ajoute-t-il.Edward Osborne Wilson, professeur honoraire de biologie de l'université d'Harvard (Massachusetts, nord-est), le principal promoteur de ce projet, précise que "l'Encyclopédie contiendra tout ce qui est connu en biologie et tout ce qui sera nouveau y sera ajouté au fur et à mesure des découvertes". Jim Edwards observe : "Je pense que toutes les branches de la biologie bénéficieront de ce projet car en rassemblant toutes ces données et en attirant l'attention sur des phénomènes particuliers, on suscitera de nouvelles interrogations. Ce sera un outil de grande valeur non seulement pour les chercheurs, mais aussi pour les enseignants, les étudiants et les décideurs politiques". La création de cette vaste encyclopédie est rendue possible grâce aux récentes avancées technologiques dans les moteurs de recherche et de visualisation de l'information réalisées depuis cinq ans, précisent ses créateurs. Signe du succès ou simplement de problème technique, le site internet de l'Encyclopedie de la vie (ICI) était saturé et restait inaccessible en milieu de journée mercredi.
Ce projet est financé par une donation privée de 12,5 millions de dollars dont 10 millions par la Fondation John and Catherine MacArthur et 2,5 millions par la Fondation Alfred Sloan.
Source AFP

Pollution : ExxonMobil ne veut plus payer

WASHINGTON (AFP) - 28/02/2008 - ExxonMobil a tenté mercredi de convaincre la Cour suprême américaine d'annuler une condamnation à payer 2,5 milliards de dollars pour la marée noire de l'Exxon Valdez en 1989 en Alaska, rejetant la responsabilité de la catastrophe sur le capitaine. Les juges sont apparus divisés, certains se montrant prêts à mettre définitivement fin à une interminable saga judiciaire, d'autres évoquant la possibilité d'un nouveau procès. Leur décision est attendue avant juillet. L'affaire remonte au 24 mars 1989, lorsque le pétrolier Exxon Valdez a heurté un récif dans la baie du Prince William (Alaska), déversant 50.000 tonnes de pétrole, la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis. ExxonMobil a déjà déboursé près de 3,4 milliards de dollars pour nettoyer les sites pollués, mettre fin aux procédures criminelles et indemniser plus de 32.000 pêcheurs et professionnels de la mer touchés. Mais ces derniers ont porté plainte au civil pour obtenir des dommages dits "punitifs", que le droit américain permet d'ajouter aux compensations à des fins de dissuasion. En 1994, un jury leur a accordé 5 milliards de dollars, une somme diminuée de moitié en appel douze ans plus tard, mais qui reste historique pour la justice américaine. Devant la Cour suprême, ExxonMobil a contesté le principe même de ces dommages, arguant que le droit maritime ne les autorisait pas, et que le groupe ne pouvait pas être puni pour les actions inconsidérées du capitaine de l'Exxon Valdez, Joseph Hazelwood. La question est de savoir si Exxon doit payer 2,5 milliards de dollars "simplement parce que M. Hazelwood, allant à l'encontre de la politique de l'entreprise, a quitté le pont" ce soir-là, a résumé l'avocat du groupe pétrolier, Walter Dellinger. Les débats, souvent très pointus, ont porté essentiellement sur la limite à partir de laquelle un cadre d'entreprise peut être considéré comme étant à un niveau de responsabilité suffisant pour que ses actions engagent l'ensemble du groupe.
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mercredi 27 février 2008

Biodiversité : fondation scientifique cherche mécène

PARIS (AFP) - 27/02/2208 - Trois ministres de l'Ecologie et de la Recherche et une brochette de chercheurs ont lancé mardi la Fondation scientifique pour la biodiversité, en espérant enrôler le mécenat d'entreprise pour donner chair à ses ambitions. Dans la foulée du Grenelle de l'environnement, la Fondation - un vieux projet plusieurs fois remisé - vise à faire partager au plus grand nombre, le public mais aussi les milieux économiques, la connaissance des organismes vivants animaux et végétaux : plus de 10 millions d'espèces peuplent la Terre, 30 M peut-être, dont à peine 1,75 M sont aujourd'hui connues. Or la sixième grande crise d'extinction est en cours et se déroule à un rythme de disparition des espèces 1.000 fois plus rapide que dans la situation naturelle, rappellent les scientifiques. "Pour la première fois, on crée un lien entre les décideurs et ceux qui savent, les scientifiques, qui n'avaient jusqu'ici aucune écoute des milieux politiques et économiques", s'est réjoui l'astrophysicien Hubert Reeves, président de la Ligue Roc pour la protection de la Nature. "Mais à condition d'un financement convenable, sinon ça n'a pas de sens". En l'état, le budget annoncé ne correspond pas aux ambitions du Grenelle de doubler les crédits pour enrayer la perte de biodiversité : il sera essentiellement abondé par les organismes fondateurs, qui vont "regrouper et mutualiser" leurs moyens, a expliqué la ministre de la Recherche, Valérie Pécresse. L'Institut français de la biodiversité et le Bureau des ressources génétiques, deux "groupements d'intérêt scientifique" qui fédéraient déjà les huit grands organismes de recherche (CNRS, Cemagref, INRA, Cirad, Ifremer, IRD, Bureau des recherches géologiques et minières et Museum) mettent ainsi leurs budgets en commun. Les huit instituts apporteront 2,8 M d'euros sur quatre ans, le ministère de la Recherche 830.000 euros chaque année et celui de l'Ecologie, 500.000. Pour le reste, le gouvernement compte lever de nouveaux moyens auprès du secteur privé.
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mardi 26 février 2008

Une "Arche de Noé verte" en Arctique...

LONGYEARBYEN (Norvège) (AFP) - 26/02/2008 - Censée protéger la diversité végétale contre le changement climatique, les guerres, les catastrophes naturelles et l'incurie des hommes, une gigantesque "Arche de Noé verte" s'apprête à voir le jour au Svalbard, un archipel inhospitalier de l'Arctique. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le prix Nobel de la paix Wangari Maathai notamment participeront à l'inauguration mardi de la réserve mondiale de semences, un entrepôt ultra-fortifié creusé dans la montagne, à un millier de kilomètres seulement du pôle Nord. Ses trois chambres froides de 27 x 10 mètres situées au bout d'un long tunnel pourront stocker jusqu'à 4,5 millions d'échantillons de semences, garantissant la pérennité des principales variétés d'espèces agricoles si celles-ci venaient à disparaître dans leur milieu naturel. "Les installations peuvent contenir deux fois plus de variétés qu'il n'en existe", explique à l'AFP Cary Fowler, directeur du Fonds mondial pour la diversité des cultures (GCDT), à l'origine du projet. "Elles ne seront pas remplies de mon vivant, ni de celui de mes petits-enfants", ajoute-t-il. D'un coût d'environ 6 millions d'euros, pris en charge par la Norvège, la réserve du Svalbard abritera les doubles des banques de gènes existantes --il y en a plus de 1.400 à travers le monde--, faisant office de filet de sécurité pour des institutions vulnérables aux guerres, aux catastrophes naturelles ou au tarissement des fonds.
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lundi 25 février 2008

Selon l'ONU la pêche serait une des activités les plus destructrices de la planète

MONACO (AFP) - 25/02/2008 - Le PNUE et l'ONU qui nous ont hélas habitués à déverser une flot de nouvelles toujours plus alarmistes sur l'environnement planétaire n'ont pas dérogé à la règle lors de la présentation le 22 /02/08 à Monaco de leur rapport sur la pêche. Ainsi : surexploitation des ressources, changements climatiques, pollution et acidification des océans font peser de lourdes menaces sur l'avenir de la pêche mondiale et pourraient avoir des conséquences graves sur l'alimentation de millions de personnes. Le rapport, publié à l'occasion d'une session du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), brosse pour la première fois un tableau global des nuisances auxquelles est exposé l'environnement marin, en soulignant leur " synergie " et l'amplification attendue de leurs effets dans les prochaines années. " Il y a trop de bateaux, équipés de trop de technologies, pour prendre trop peu de poissons ", résume un expert. Particulièrement visé, le chalutage de fond. Cette technique de pêche, qui se pratique en traînant des chaluts en entonnoirs dans les grands fonds, bouleverse les écosystèmes, selon l'Onu. Le rapport ne cible aucun pays en particulier. Toutefois, selon des experts contactés, quatre pays sont en pointe dans la surexploitation marine: la Corée du sud qui dispose d'une flotte de pêche considérable, l'Espagne dont la pêche est subventionnée et s'exerce bien au-delà des eaux européennes, le Japon et la Russie. "La pêche est actuellement l'un des activités les plus destructrices sur la planète", affirme un expert de l'Onu -et aussi l'une des plus anarchiques, favorisée par un manque d'informations, d'observations et de contrôle. " L'absence de données solides, l'insuffisance d'observations des milieux océaniques et une mentalité du "pas vu, pas pris" ont sans doute provoqué une plus grande dégradation de l'environnement que ce qui aurait été permis" sur les continents, indique le rapport de l'Onu. Voilà qui va faire plaisir aux pêcheurs...
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vendredi 22 février 2008

Le Professeur Alain Grimfeld nommé président du Comité national d'éthique

PARIS - 23/02/2008 - Alain Grimfeld est nommé par décret du 18 février président du Comité consultatif national d'éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) en remplacement de Didier Sicard, dont le mandat venait à échéance, selon un décret de l'Elysée paru mardi au Journal officiel. Pédiatre, spécialiste de l'asthme et des questions sanitaires relatives à l'environnement, le professeur Alain Grimfeld (hôpital Armand Trousseau, Paris)est également président du Comité de la prévention et de la précaution au ministère au ministère de l'Ecologie et président du Conseil scientifique de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Depuis sa création en 1983, le CCNE réunit les représentants des organismes scientifiques et des différents courants philosophiques et religieux de la société française. Selon l'édition du journal Le Monde du 20/02/2008, L'Elysée ne cache plus, ces derniers temps, sa volonté de redéfinir la composition et les missions du CCNE. Agé de 66 ans, Alain Grimfeld était déjà membre du CCNE depuis trois ans. Il n'est inscrit dans aucun parti politique. A la suite de sa nomination M. Grimfeld a tenu à préciser : " Il ne s'agit nullement ici d'être soumis à l'Elysée. En toute hypothèse, si une restructuration doit être entreprise elle ne pourra l'être qu'avec l'aval du Parlement, dit-il. On reproche notamment au CCNE de ne pas être assez constructif, de ne pas être assez dans le siècle. Nous allons analyser entre nous, calmement, ces questions pour pouvoir faire des propositions de réforme qui s'inscriront dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique en 2009. " L'Elysée souhaite aussi que l'effectif du CCNE, qui compte actuellement quarante membres, soit réduit.

La Caisse des Dépôts et la biodiversité

PARIS - 22/02/2008 - La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) lance un fonds doté de 15 millions d'euros destiné à la préservation de la biodiversité. Appuyé par un comité scientifique et par des associations de défense de l’environnement, il doit permettre aux opérateurs économiques de restaurer ou de compenser les dommages créés par les projets d’infrastructures. CDC Biodiversité a pour vocation d'accompagner les différents acteurs, pouvoirs publics, collectivités, entreprises et maîtres d'œuvre dans leurs actions de restauration, de gestion, de valorisation et de compensation de la biodiversité. Cette action s’inscrit dans la suite du Grenelle de l’environnement. Se positionnant comme " le premier opérateur financier de la compensation, un facilitateur et un tiers de confiance ", CDC Biodiversité va intervenir sur un premier chantier en Provence afin de préserver le Coussoul, une sorte de steppe entre la Camargue, les Alpilles et la mer, à l'occasion de travaux routiers. " Nous achèterons des terrains qui seront intégrés dans la gestion de la réserve ", a précisé Laurent Piermont. Menacée par les activités humaines, la biodiversité connaît actuellement sa 6ème période d’extinction dans l’histoire planétaire. 60% des écosystèmes à l’échelle mondiale sont dégradés, et le rythme d’extinction des espèces a été multiplié par 200 au cours des deux derniers siècles, préviennent les experts. Or, les « services écologiques » rendus par la biodiversité à l’humanité et à son développement économique sont innombrables. Leur disparition a également un coût, chiffré pour la 1ère fois par le PNUE en 2005. Son rapport * évalue par exemple les écosystèmes côtiers constitués par les mangroves, à plus de 1000 dollars l’hectare à l’état naturel. Une fois défriché pour faire place à la culture de crustacés, le même terrain ne vaut plus que 200 dollars l’hectare. Outre une valeur économique, la biodiversité a des vertus sanitaires et pharmaceutiques considérables : 70% des traitements contre le cancer en sont issus aujourd’hui.
Pour tous détails complémentaires concernant CDC Biodiversité, cliquez ICI

jeudi 21 février 2008

Accord sur la réduction de la pollution maritime

LONDON - 21/02/2008 - Le sous-comité sur les liquides et gaz en vrac (BLG) de l’Organisation maritime internationale (OMI) réuni du 4 au 8 février a adopté des modifications à l’annexe 6 de la convention MARPOL intitulée «réglementation pour la prévention de la pollution de l’air par les navires». Selon un communiqué de l’OMI, le comité de protection de l’environnement marin (MEPC) examinera prochainement ces propositions et une adoption des amendements est prévue pour octobre. Trois options ont été retenues dans le but de réduire les oxydes de soufre et les particules fines (PM) en modifiant la composition des carburants. Selon leur type, les nouveaux moteurs de navire seront par ailleurs soumis à des normes d’émissions différentes pour les oxydes d’azote. Le sous-comité BLG a apporté des amendements au code technique relatif à ces polluants, qui abordent notamment la certification des moteurs produits en série. Les émissions annuelles de CO2 du transport maritime international ont atteint 1,12 milliard de tonnes en 2007, soit 3,5% des émissions mondiales. Pour la première fois, une étude scientifique, réalisée en décembre dernier et commandée par l’Organisation maritime internationale, quantifie ces émissions. Auparavant, elles n’étaient qu’évaluées et il était donc impossible de préciser l’impact de ce secteur sur le réchauffement climatique. Le chiffre a été revu à la hausse puisque, auparavant, le secteur était évalué à 2,5% des émissions mondiales, l’équivalent du secteur aérien. A croissance constante, les émissions de CO2 du transport maritime devraient progresser de 30% d’ici 2020, soit 1,475 milliard de tonnes annuelles. Le transport maritime reste néanmoins le mode de transport le moins émetteur. Le 4 février, la Chambre de commerce internationale (ICC) a appelé les Etats membres de l’OMI à ne pas mettre en œuvre d’action nationale, régionale ou locale sur les émissions polluantes tant que l’OMI n’aurait pas adopté les nouvelles normes. Selon l’ICC, les industries maritime et portuaire ne peuvent éviter une mosaïque de réglementations des émissions polluantes autour du monde qu’avec un système international efficace établi par l’OMI.
Source : Le Journal de l'Environnement

L'ONU continue de se montrer alarmiste sur l'environnement

MONACO (d'après AFP) - 21/02/2008 - A l'occasion d'une session extraordinaire du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement) consacrée aux financements du "défi climatique", l'ONU continue de diffuser des messages très alarmistes concernant l'environnement de la planète, à la centaine de ministres de l'Environnement, experts, scientifiques et personnalités économiques réunis à Monaco jusqu'à vendredi. Augmentation des grands ouragans, fonte accélérée des glaces, réduction de la bio-diversité, acidification des océans: l'Onu fait état d'une menace globale, croissante et multiforme sur l'environnement, dans un rapport publié mercredi à Monaco. " Les changements climatiques interviennent plus vite et plus fortement que nous l'avions prévu ", dit Marion Cheatle, une scientifique du Pnue , qui a rédigé le rapport(accès au rapport ICI). Dans ce rapport annuel, publié à l'occasion de ce rassemblement, le Pnue évoque la fonte accélérée des glaciers qui contribue pour une large part à la hausse du niveau des mers. Dans son allocution inaugurale, le prince Albert II de Monaco, qui a fait de la défense de l'environnement son cheval de bataille, a appelé à une " réforme profonde " de l'économie pour limiter l'impact des évolutions climatiques. Signalons la participation à cette conférence de Christophe Bouvier, Directeur régional pour l'Europe, qui interviendra lors de la 2ème conférence Défense et Environnement : une nouvelle manière de penser, qui se tiendra, vendredi 30 mai 2008 à l'IHEDN Ecole Militaire à Paris (plus de renseignements ICI)
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mercredi 20 février 2008

L'Année Internationale de la Planète Terre est lancée...

NEW YORK - 20/02//2008 - L'Année Internationale de la Planète Terre a débuté en Janvier 2007 et s'achevera en décembre 2009. Les Nations Unies ont proclamé 2008, année majeure de ce triennium. Les Nations Unies considèrent l'Année Internationale de la Planète Terre (abrégée IYPE pour International Year of Planet Earth) comme une contribution à ses objectifs dans le domaine du Développement Durable. L'Année Internationale de la Planète Terre se concentre sur des enjeux qui sont au coeur de l’actualité et de notre avenir commun : la protection de notre Planète et l’utilisation réfléchie de ses ressources. L’« Année » vise ainsi la mise en valeur, auprès du grand public, de la connaissance de notre planète dans les domaines d’activité où le besoin s’en fait le plus sentir : l’environnement, la santé, la gestion des ressources, la qualité de vie.
L'Année Internationale de la Planète Terre appelle les scientifiques à travailler sur dix grands thèmes particulièrement pertinents pour l’humanité : la santé, le climat, les eaux souterraines, les océans, les sols, les profondeurs de la Terre, les mégalopoles, les risques naturels, les ressources naturelles et la vie.
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Ethique : les doutes scientifiques de la Russie

TIOUMEN (AFP) - 20/02/2008 - Le scepticisme sur l'origine humaine du réchauffement climatique est bien ancré dans la communauté scientifique russe, à contre courant des appels à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dont la Russie est le 3e producteur mondial. "L'on voudrait bien sûr lier l'activité de l'Homme au réchauffement et surtout à ce que l'on dit sur la fonte du permafrost", lance dans son bureau de Tioumen en Sibérie occidentale, l'académicien Vladimir Melnikov.
"C'est un mythe !", poursuit le directeur de l'Institut de la cryosphère terrestre, spécialiste du permafrost, sol perpétuellement gelé présent sur 65% de la surface de la Russie. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec), qui réalise la plus vaste expertise internationale en la matière, a mis en garde en novembre contre les conséquences "soudaines", voire "irréversibles" du réchauffement dû selon lui à la production humaine de gaz à effet de serre.
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mardi 19 février 2008

L'Union Européenne en désaccord sur les OGM

BRUXELLES (AFP) - 19/02/2008 - Les ministres européens de l'Agriculture ont échoué lundi à se mettre d'accord au sujet de cinq demandes d'autorisation de plantes OGM, témoignant de leurs divisions persistantes sur un sujet qui inquiète leurs opinions publiques. "Il n'y a pas eu de majorité qualifiée en faveur ou contre" ces produits, a indiqué une source diplomatique. En conséquence, le dossier va revenir à la Commission qui devra prendre une décision. Celle-ci devrait être en principe positive, puisqu'elle s'appuie toujours sur l'avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AFSA), qui en l'occurence a estimé que les cinq produits concernés ne présentaient pas de danger. Les ministres, qui se retrouvés pour leur réunion mensuelle, étaient appelés à se prononcer notamment sur des autorisations de commercialisation pour quatre variétés de maïs génétiquement modifié dites "hybrides", dérivés de produits déjà existants, destinés à l'alimentation humaine et animale.
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Le nombre d'éléphants a triplé depuis 1980 au Congo

BRAZZAVILLE (AFP) - 19/02/2008 - La population des éléphants dans la forêt congolaise a triplé depuis 1980, passant de 10.800 têtes à plus de 30.000, selon une estimation lundi du ministre congolais de l'Economie forestière Henri Djombo. "Concrètement, on est à plus de 30.000 éléphants dans le pays. C'est un indice de l'amélioration de notre gestion environnementale. C'est l'expression de notre politique de conservation", s'est félicité M. Djombo, en reconnaissant que cette population était sans doute renforcée par l'exode de pachydermes de pays voisins.
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Interdiction du commerce de viande de chien réclamée par une association chinoise

PARIS (AFP) - 19/02/2008 - La Chine reste le plus gros consommateur de viande de chiens, abattus dans des conditions atroces ou ébouillantés vivants, selon l'association française One Voice qui a enquêté pendant un mois sur place et réclame l'interdiction de ces pratiques avant les Jeux Olympiques. One Voice estime à plusieurs millions le nombre de chiens abattus chaque année, souvent tués de "manière lente et cruelle", à coups de gourdin, saignés à blanc ou ébouillantés vivants."Ce commerce a lieu partout dans le pays, même dans les grandes villes. Bien qu'à Pékin les autorités soient en train de le repousser à la périphérie dans la perspective des JO", a expliqué à l'AFP Muriel Arnal présidente et fondatrice de One Voice, association de défense des animaux. Après les Saint-Bernard il y a trois ou quatre ans, les Bergers allemands sont désormais parmi les plus visés, "y compris les animaux de compagnie, volés, qui ont encore un collier autour du cou", a souligné Mme Arnal.
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lundi 18 février 2008

Abeilles : le pesticide Régent présente un "risque inacceptable"

PARIS, 16/02/2008 (AFP) - Le pesticide Fipronil, commercialisé sous l'appellation Régent par le chimiste allemand BASF et interdit en France depuis 2004 pour le maïs et le tournesol, fait courir "des risques inacceptables" aux abeilles, selon un rapport officiel parvenu à l'AFP. Une comparaison entre des abeilles exposées à des niveaux de concentration différents de fipronil, a mis évidence des résultats "préoccupants" qui "ne permettent pas d'exclure des risques inacceptables" pour les abeilles, selon ce rapport d'un comité dépendant du ministère français de l'Agriculture...
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L'écosystème antarctique menacé par les requins

BOSTON (AFP) - 18/02/02208 - Le réchauffement climatique risque de bouleverser l'écosystème de l'Antarctique où requins et crabes, attirés par des eaux plus chaudes pourraient s'avérer de redoutables prédateurs pour les mollusques qui y vivent depuis des millions d'années sans être perturbés. "Il y a très peu de prédateurs dans l'antarctique capables de briser des coquillages et de ce fait les fonds marins de cette zone sont surtout peuplés d'invertébrés au corps relativement mou se déplaçant lentement, tout comme dans les océans il y a des millions d'années", a expliqué Cheryl Wilga, professeur de biologie à l'Université du Rhode Island (est)...
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vendredi 15 février 2008

Une étude évalue l'impact des activités humaines sur les océans

BOSTON (AFP) et revue Science - 15/02/2008 - L'impact des activités humaines, sur l'ensemble des écosystèmes marins de la planète a été sous-estimé et seulement 4% des océans restent intacts, ont mis en garde jeudi des scientifiques américains. Ces biologistes et océanographes ont établi pour la première fois un atlas planétaire de l'impact de dix-sept différentes perturbations liées aux activités humaines comme la pêche, la pollution ou le changement climatique sur tous les océans et mers. Le rapport synthétise les données mondiales de cet impact humain sur notamment les récifs coralliens, le plancton et l'écosystème des fonds océaniques. Les recherches faites jusqu'alors se concentraient seulement sur une activité en particulier ou sur ses conséquences sur un seul écosystème. " Ce projet nous permet enfin de commencer à avoir une vue d'ensemble de la manière dont les humains affectent les océans", souligne Ben Halpern, chercheur de l'université de Californie (ouest), principal auteur de ces travaux. " Nos résultats révèlent un impact global de l'homme sur les écosystèmes océaniques beaucoup plus néfaste qu'on ne pouvait l'imaginer et cela a été une surprise ", ajoute-t-il. Plus de 40% des océans sont très affectés par les activités humaines et très peu d'eaux marines restent vierges, selon cette recherche. Les zones les plus touchées sont la Mer du Nord, le sud et l'est de la mer de Chine, le bassin des Caraïbes, la côte est de l'Amérique du Nord, la Méditerranée, la Mer Rouge, le Golfe Persique, la mer de Béring et plusieurs régions occidentales du Pacifique, ont déterminé ces scientifiques. Les écosystèmes océaniques les mieux préservés se situent essentiellement dans les régions polaires. " Mais ces sanctuaires sont menacés de dégradation rapide par la disparition grandissante de la calotte glaciaire résultant du réchauffement climatique et de la propagation des activités humaines dans ces régions ", déplore Carrie Kappel, qui a participé à ce projet. Les conséquences des activités de l'Homme varient de façon importante selon les écosystèmes marins. Les plus gravement touchés sont les récifs coralliens, la ruppie maritime, la mangrove -une formation végétale du littoral des pays tropicaux humides-, les plateaux continentaux, et les glacis péri-insulaires. Il s'agit de fonds marins légèrement inclinés se trouvant autour d'archipels émergés. Les zones les moins affectées sont les fonds marins et les eaux de surface en haute mer. Pour David Garrison, biologiste et directeur du programme d'océanographie à la Fondation nationale américaine des sciences, " cette recherche est d'une grande importance car elle synthétise l'impact des activités humaines sur l'ensemble des écosystèmes océanographiques ". " Ces travaux vont probablement être un modèle pour évaluer spécifiquement ces conséquences au niveau local et régional ". Pour Andrew Rosenberg, professeur de ressources naturelles à l'Université du New Hampshire (nord-est) qui n'a pas participé à cette enquête, " les résultats de cette étude sont un message clair et les responsables politiques doivent agir pour préserver les écosystèmes marins en réduisant l'impact des activités humaines dans de nombreuses régions du globe ".
Au total, près de vingt scientifiques de différents centres de recherches universitaires, d'ONG et d'agences du gouvernement fédéral américain ont contribué à l'élaboration de cet atlas. L'étude, parue dans la revue Science du 15 février, devait être présentée jeudi à la conférence annuelle de l'association américaine pour la promotion de la science (AAAS) qui se tient cette semaine à Boston (Massachusetts, nord est).

jeudi 14 février 2008

Conférence mondiale pour la promotion de la science

BOSTON, (AFP) - 14/02/2008 - Des milliers de scientifiques de toutes disciplines se penchent à partir d'aujourd'hui et pendant quatre jours, à Boston (Massachusetts) sur des sujets parmi les plus brûlants du moment : crises sanitaires, produits d'animaux clonés, changement climatique ou énergie. Plus de 10.000 scientifiques et autres participants venant de 60 pays sont attendus à cette conférence annuelle de l'Association américaine pour la promotion de la Science (American Association for the Advancement of Science - AAAS). L'objectif principal, de ce qui est l'un des plus important rendez-vous scientifiques mondiaux, est d'attirer l'attention des chercheurs, des politiques et du grand public sur les questions scientifiques et sociales importantes, et de présenter les dernières avancées de la recherche. " Les perspectives mondiales de notre conférence se concentrent sur le pouvoir de la science et de la technologie ainsi que de l'éducation pour aider les groupes sociaux les moins développés dans le monde mais aussi sur l'amélioration de la coopération entre les pays industrialisés " dans ces domaines, a déclaré le président de l'AAAS, le Dr David Baltimore, un biologiste lauréat du prix Nobel.
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mercredi 13 février 2008

La semaine Darwin : une opportunité de mobilisation contre le créationnisme

MONTREAL - (Agence Science-Presse) - 13/02/2008 - Le 12 février marquait le 199e anniversaire de la naissance de Charles Darwin. Et si vous n’en avez pas entendu parler, c’est peut-être parce que vous vivez dans une région où on n’a pas senti le besoin de partir en guerre. Pas encore. La « Journée Darwin », qui s’étend en fait sur toute la semaine, est née d’un petit groupe d’Américains outrés du travail de sape mené par les créationnistes et leurs disciples, mais a rapidement rayonné, avec l’aide d’Internet : cette année, son président, Duncan Crary, de l’Institut d’études humanistes à Albany (New York), affirme que 800 congrégations religieuses, à travers les 50 États des États-Unis, participent, d’une façon ou d’une autre, à la Journée Darwin. Et l’insistance sur la participation des congrégations religieuses n’est pas innocente : c’est une façon de souligner que nombres de prêtres croient bel et bien en l’évolution, sans que cela n’affecte leurs croyances religieuses... ce passionnant article de l'Agence Science Presse rappelle par ailleurs que les créationnistes sont déjà aux portes de l'Europe. Ainsi le 8 juin 2007, l’ex-député français Guy Lengagne déposait au Conseil de l’Europe un rapport sur les dangers du créationnisme. Le 27 juin, ce rapport, que l’ex-député espérait voir passer comme une lettre à la poste, était renvoyé en commission, sous le prétexte qu’il était « déséquilibré ». La principale recommandation du rapport était pourtant que « l’Assemblée invite les instances éducatives dans les États membres à promouvoir la connaissance scientifique et l’enseignement de l’évolution et à s’opposer fermement à toutes les tentatives de présentation du créationnisme en tant que discipline scientifique ».
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Découverte du plus petit reptile volant de la planète

RIO DE JANEIRO (AFP) - 13/02/2008 - Le plus petit reptile volant préhistorique, une nouvelle espèce de ptérosaure mesurant 25 cm d'envergure, a été présenté lundi par des paléontologues brésiliens et chinois lors d'une conférence de presse à Rio de Janeiro. Baptisé "Nemicolopterus crypticus" ("l'habitant ailé caché de la forêt"), ce fossile a été trouvé pratiquement complet par des paléontologues chinois à Luzhougou, dans la province chinoise de Liaoning, en 2004. Quatre ans ont été nécessaires pour que des paléontologues brésiliens reconstituent la réplique du squelette dans le cadre d'un partenariat sino-brésilien. " Cette découverte ouvre un nouveau chapitre dans l'évolution des reptiles volants qui vivaient il y a entre 220 et 65 millions d'années ", a déclaré le paléontologue brésilien Alexander Kellner du Musée national/UFRJ. Le matériel a été retiré des roches sédimentaires qui font partie de la Formation Jiufotang (il y a 120 millions d'années), dans la période du Crétacé par des paléontologues de l'Institut de Paléontologie et Vertébrés et Paléoanthropoplogie de Pékin. Le fossile original est resté en Chine.
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mardi 12 février 2008

Pêche : une scientifique française reçoit l'une des cinq bourses Pew 2008 pour la conservation des océans

MIAMI - 12/01/2008 - Le Pew Institute for Ocean Science a publié la liste des 5 lauréats 2008 des Pew Fellowships in Marine Conservation. La lauréate française, Marie-Joëlle Rochet, de l'IFREMER, une spécialiste des indicateurs de gestion écosystémique des pêcheries, emploiera la bourse Pew à comparer les impacts écologiques respectifs de deux stratégies de pêches : la pêche ciblée, qui minimise les prises accessoires mais est susceptible de perturber les chaînes trophiques dans les écosystèmes marins et la pêche indifférenciée, dont le rendement économique est plus faible, mais dont la pression est davantage répartie sur l'ensemble des compartiments de l'écosystème. Alors que l'accent est actuellement mis sur la réduction des pêches accessoires, les stratégies plus ciblées peuvent en effet s'avérer autant, sinon plus dommageables aux écosystèmes marins en perturbant gravement leur structure qualitative.
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lundi 11 février 2008

OGM : La France interdit le maïs MON810

PARIS (AFP) - La culture du maïs OGM MON810 de l'Américain Monsanto, la seule autorisée en France, a été interdite samedi, provoquant colère chez les cultivateurs et espoir parmi les ONG, même si des doutes subsistent après le vote au Sénat d'un projet de loi sur les OGM. " La mise en culture, en vue de la mise sur le marché des variétés de semences de maïs issues de la lignée de maïs génétiquement modifié MON810 (...) est interdite" en France, indique un arrêté du ministère de l'Agriculture paru au Journal Officiel. L'interdiction s'applique " jusqu'à ce qu'il ait été statué sur une demande de renouvellement de l'autorisation de mise sur le marché ", précise-t-il.
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vendredi 8 février 2008

Biodiversité : espèces invasives.

PARIS - 08/02/08 - (Science et Avenir / Le NouvelObs). En Europe, plus de 10 000 espèces d’animaux, d’insectes, de plantes et d’autres formes de vie ne sont pas originaires du continent. Certaines ont été introduites volontairement mais beaucoup sont arrivées au gré des déplacements de population et des transports de marchandises. Leur implantation affecte les écosystèmes et a un impact économique et sanitaire important. Ce thème a été traité par le biologiste américain James Cloern dans les Entretiens science et éthique 2005 (retrouvez la video de son intervention ici) et par Fred Bioret et Michel Glémarec (videos de leurs interventions ici). Le programme DAISIE (Delivering Alien Invasive Species Inventories in Europe) est une étude européenne qui recense l’ensemble des espèces invasives du continent.
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jeudi 7 février 2008

Pollution : un comité de surveillance du pyralène dans les fleuves français

PARIS (AFP) - 07/02/08 - Trois ministères - Ecologie, Santé et Agricuture - ont constitué mercredi un "comité de pilotage pour les PCB", dérivés chimiques chlorés (pyralènes) déjà présents dans le Rhône, la Seine et la Somme et dont il s'agit de mieux évaluer les nuisances sur la santé et l'environnement. Outre les trois ministères concernés, le comité associe élus, associations écologistes, représentants des pêcheurs, industriels, organismes de recherche et d'expertise, précise le secrétariat d'État chargé de l'Écologie, à l'initiative de sa création. En octobre dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet avait mis en place un comité similaire sur le Rhône dont les sédiments et les poissons montraient une présence importante de PCB. Depuis, des analyses complémentaires lancées sur l'ensemble de la France, notamment dans la Somme et la Seine, ont conduit le gouvernement à l'élaboration d'un plan national d'action. A ce jour, des arrêtés préfectoraux interdisent la pêche et la commercialisation des poissons dans les eaux de treize départements: Calvados, Seine-Maritime et Eure (pour la Seine), Somme et Aisne (pour la Somme), Ain, Rhône, Isère, Loire, Ardèche, Drôme, Gard et Bouches-du-Rhône (Rhône).
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Milieux extrêmes : de l'eau sur une lune de Mercure ?

PARIS (AFP) - 07/02/08 - Encelade, une des lunes de Saturne, pourrait receler de l'eau sous forme liquide dans son sous-sol dans la région du pôle Sud, tend à confirmer une nouvelle étude à paraître aujourd'hui jeudi dans la revue britannique Nature. L'analyse des vitesses d'expulsion des différents éléments des geysers détectés par la sonde américaine Cassini à proximité de la zone surnommée "rayures de tigre", laisse entendre qu'une partie proviendrait d'eau, estime le principal auteur, Jurgen Schmidt, de l'Université de Postdam (Allemagne). Encelade est l'un des quatre corps du système solaire sur lequel des éruptions ont pu être observées, avec Io (un satellite de Jupiter), Triton (un satellite de Neptune) et la Terre. Une première étude avait conclu que ces geysers pouvaient s'expliquer par l'effet des marées auxquels est soumis ce petit corps glacé, de par sa proximité avec Saturne. Il faut qu'un océan subsiste sous la couche de glace qui recouvre Encelade, du moins dans la région du pôle Sud, pour faire bouger la croûte de glace, concluaient les chercheurs. Les résultats de la nouvelle étude "impliquent que de l'eau sous forme liquide existe" bien, estiment ses auteurs.

mercredi 6 février 2008

Protection marine : une juge fédérale contre Bush

LOS ANGELES (AFP) - 06/02/08 - Une juge fédérale a annulé une décision du président George W. Bush permettant à la marine américaine d'utiliser des sonars contestés par les défenseurs des mammifères marins, a-t-on appris mardi de source judiciaire à Los Angeles. Dans une décision de 36 pages, la magistrate, Florence Marie Cooper, a affirmé que l'US Navy devait respecter un ordre précédent qui interdisait l'usage de sonars anti-sous-marins au large des côtes de Californie (ouest) où évoluent des baleines. Des groupes écologistes affirment que ces sonars "actifs" risquent de blesser des mammifères marins. M. Bush avait accordé le mois dernier une exemption à la marine pour qu'elle puisse utiliser ces sonars, faisant valoir l'"intérêt suprême des Etats-Unis" et affirmant que ces équipements étaient "vitaux pour des manoeuvres militaires". Cette décision présidentielle permettait aux militaires d'ignorer la décision prise le 3 janvier par la juge Cooper, qui avait demandé à l'US Navy de ne pas utiliser ces sonars dits "actifs" lorsque des mammifères se trouvent à moins de 2.200 mètres de là. Mme Cooper a qualifié de "suspecte sur le plan constitutionnel" la décision de M. Bush et affirmé que la marine avait "échoué à préparer une documentation adéquate sur l'environnement en temps et en heure".

Ethique : querelle de dinosaures entre scientifiques

MONTREAL- (Agence Science-Presse) - 06/02/08 - Parfois, des disputes éclatent entre scientifiques qui nous paraissent complètement futiles. Saviez-vous par exemple que le nom à donner à un dinosaure peut tourner en une affaire d’État ?Des étudiants au doctorat des États-Unis et de Pologne accusent des scientifiques du Musée du Nouveau-Mexique d’avoir failli à l’éthique, en publiant des articles qui « baptisent » une nouvelle espèce de dinosaures, alors qu’ils savaient que ce dinosaure allait bientôt être « baptisé » d’un autre nom. Il faut savoir qu’il existe une instance internationale, la Commission internationale de nomenclature zoologique. La Commission interdit évidemment à un scientifique de nommer une nouvelle bestiole s’il sait que des compétiteurs sont engagés dans le processus de « nommer » la même bestiole. Mais au-delà de l’aspect burlesque de la chose, c’est carrément de vol d’idées dont on parle ici.
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mardi 5 février 2008

OGM : discussion du projet de loi devant le Sénat français

PARIS (AFP) - 05/02/08 - Longtemps attendu et toujours aussi polémique, le projet de loi sur les organismes génétiquement modifiés arrive mardi au Sénat pour trois jours de débats qui promettent d'être houleux. "Ce sera un combat difficile mais pas perdu d'avance", estimait lundi le sénateur UMP de la Manche Jean-François Le Grand, président de la Haute autorité provisoire sur les OGM, alors même que la commission des affaires économiques du Sénat a déposé une cinquantaine d'amendements pour, selon lui, "édulcorer le texte dans le sens des pro-OGM". "Il est temps de sortir du flou entre ceux qui cultivent les peurs collectives et ceux bardés de certitudes", ajoutait M. Le Grand, en rappelant que la société civile a réclamé à l'unanimité ces éclaircissements lors du Grenelle de l'environnement à l'automne.
La précédente tentative de légiférer sur le sujet, en 2006 avec un projet qui ne satisfaisait pratiquement personne, avait tourné court après l'ouverture du débat devant le Sénat...
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lundi 4 février 2008

Littoral : les Pays-Bas se protègent contre une montée des eaux

AMSTERDAM (Reuters) - 04/02/08 - Le gouvernement néerlandais a annoncé vendredi qu'il explorait de nouvelles méthodes pour protéger les côtes contre une possible montée des eaux liée au réchauffement climatique. Les Pays-Bas, dont un quart du territoire se trouve sous le niveau de la mer, vont consacrer 22 millions d'euros à des projets anti-inondations. Des entreprises et des institutions de recherche consacreront 23 millions d'euros supplémentaires à cet effort. L'un des projets vise à équiper tous les dispositifs anti-inondations de capteurs et d'éléments électroniques permettant de déceler les brusques changements de niveau de l'eau. La compagnie IBM, partie prenante au projet, a annoncé vendredi qu'elle avait l'intention de créer un centre de gestion de l'eau faisant appel à une modélisation des données.
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vendredi 1 février 2008

Pêche : les bateaux français partent massivement à la casse

PARIS - 01 /02/08 - Pas moins de 189 demandes de sorties de flotte ont été déposées par les patron-pêcheurs en moins de trois mois ! « C'est énorme et inquiétant », souligne Le Marin, selon lequel la Basse-Normandie et la Bretagne sont les régions où le plus de bateaux pourraient partir à la casse. Les professionnels avaient jusqu'au 25 janvier pour déposer leurs dossiers, dans le cadre du plan de sortie de flotte lancé en octobre dernier. Le nombre de demandes est très nettement supérieur aux prévisions du gouvernement. Selon l'hebdomadaire, l'enveloppe initialement prévue pour financer cette nouvelle réduction de la flottille, soit 25.5 millions d'euros, est très insuffisante. En décembre, le coût des 129 premiers dossiers déposés s'élevait, déjà, à près de 50 millions d'euros. En Bretagne, 46 demandes auraient été faites, contre 45 en Basse-Normandie, 33 en Aquitaine et 24 dans les Pays-de-la-Loire. La crise actuellement traversée par la filière explique cette situation qui en dit long sur la confiance des pêcheurs en leur avenir. L'effondrement du prix de revente des bateaux semble inciter les patrons à profiter des primes offertes par l'Etat et l'Europe pour désarmer leurs unités. Selon le président du comité régional des pêches de Bretagne, cité dans les colonnes du Marin, pour un navire de 24 mètres, l'écart entre une vente d'occasion et les indemnités proposées serait du simple au double.
Sources: Le Marin et meretmarine.com

Nouvelle attraction scientifico-maritime à Cherbourg

CHERBOURG (AFP) - 01/02/08 - Après six ans d'existence, la Cité de la mer de Cherbourg, dédiée à l'aventure sous-marine, propose une nouvelle attraction virtuelle pour attirer davantage de visiteurs, tout en achevant de réhabiliter l'ancienne gare transatlantique qui l'héberge. " Les grands parcs comme celui-ci ont besoin tous les quatre ou cinq ans d'un élément structurant significatif, sachant que là où la géographie nous a placés il faut que cet élément soit suffisamment fort pour attirer le public ", explique Bernard Cauvin, président de ce parc ludo-scientifique ouvert en 2002. La nouvelle animation proposée au public à partir du 2 février propose un parcours virtuel d'une heure au sein d'une base sous-marine, au cours duquel le visiteur peut vivre quelques unes des sensations ressenties lors de la plongée d'une capsule dans les fonds marins, grâce notamment à un simulateur et à la projection de films en 3D. Baptisée " On a marché sous la mer ", cette animation, qui conduira à une augmentation du billet d'entrée d'environ 3 euros, s'étend sur une superficie de 1.400 m2 à l'emplacement des voies de triage de l'ancienne gare transatlantique de Cherbourg, chef d'oeuvre de l'architecture Art déco. Bon week end sous-marin !

Biodiversité : 3e Congrès mondial de la biosphere

MADRID - 01/02/08 - Le 3e congrès mondial des réserves de biosphère, se tiendra à Madrid du 4 au 9 février 2008 et se concentrera sur le thème « Les futurs de la biosphère, les réserves de biosphère de l’UNESCO pour le développement durable » . Ce congrès se veut le plus grand rassemblement de scientifiques, décideurs et responsables, et " praticiens " en matière de gestion travaillant directement sur les questions et problématiques des réserves de biosphère. Il rassemblera les 102 pays qui constituent actuellement le réseau mondial. Pour en savoir plus (en anglais) cliquer ici.