mercredi 20 février 2008

Ethique : les doutes scientifiques de la Russie

TIOUMEN (AFP) - 20/02/2008 - Le scepticisme sur l'origine humaine du réchauffement climatique est bien ancré dans la communauté scientifique russe, à contre courant des appels à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dont la Russie est le 3e producteur mondial. "L'on voudrait bien sûr lier l'activité de l'Homme au réchauffement et surtout à ce que l'on dit sur la fonte du permafrost", lance dans son bureau de Tioumen en Sibérie occidentale, l'académicien Vladimir Melnikov.
"C'est un mythe !", poursuit le directeur de l'Institut de la cryosphère terrestre, spécialiste du permafrost, sol perpétuellement gelé présent sur 65% de la surface de la Russie. Le Groupe intergouvernemental d'experts sur le changement climatique (Giec), qui réalise la plus vaste expertise internationale en la matière, a mis en garde en novembre contre les conséquences "soudaines", voire "irréversibles" du réchauffement dû selon lui à la production humaine de gaz à effet de serre.
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