jeudi 22 mai 2008

Préserver l'obscurité du ciel nocturne

PARIS - 22/05/2008 - Retour à la densité de la nuit pour notre ciel. C'est un projet de loi qui pourrait rendre toute son immensité à la nuit. De nombreux lampadaires qui bordent le littoral et qui éclairent les rues des villes nuisent à la contemplation des cieux. Une proposition de loi proposée par Eric Diard, député des Bouches-du-Rhône (12ème circonscription) qui vise à lutter contre «les pollutions lumineuses nocturnes» a été déposée le 7 mai à l’Assemblée nationale. Les 30 députés cosignataires trouvent la «mise en valeur» des édifices à caractère commercial, des sites naturels, souvent disproportionnée et soulignent «l’énergie gaspillée» ainsi. L’unique article de la proposition de loi propose que soit ajoutée au Code de l’environnement la disposition suivante: «les installations intérieures d’éclairage publiques ou privées (…) peuvent être soumises à des prescriptions générales en vue de limiter l’émission des sources lumineuses sans nécessité.» Un premier pas, encore insuffisant juge Paul Blu, président de l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN), près d'Angers, qui réclame des réductions contraignantes de puissance et des coupures nocturnes. Non seulement l'ANPCEN plaide pour les insectes qui viennent s'écraser sur les projecteurs en été, pour les vers luisants qui ne trouvent plus leur femelle ou les coqs qui chantent en pleine nuit... (la production d'un kilowatt d'électricité provoque l'émission de 110g de CO2, selon l'Ademe). L'intensité de l'éclairage a doublé en dix ans: les ampoules sont utilisées en nombre égal alors que leur intensité est passée de 60 à 70 lumens/watt à 120 lumens/watt, poursuit-il. En 2005, la député UMP, aujourd'hui secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet avait déposé un texte similaire. Autres exemples mémoire pour la ville de Montréal de la fédération des Astronomes amateurs du Québec , ou des commentaires de la société d'Astronomie de Rennes
Documents de référence : 3B Conseils, Journal de l'environnement.fr et ©AFP (21/05/2008)

mardi 20 mai 2008

Lancement d'une journée maritime européenne

BRUXELLES - 20/05/2008 - Vingt-deux des vingt-sept États membres de l'Union européenne sont des États côtiers ou insulaires et les régions maritimes de l'Union européenne représentent environ 40 % de son PIB et de sa population. Le président du Conseil de l'Union européenne, M. Janez Janša premier ministre slovène, participe à Strasbourg à la cérémonie officielle de signature de la déclaration établissant une « Journée maritime européenne » aux côtés du président du Parlement européen, M. Hans-Gert Pöttering, et du président de la Commission européenne, M. José Manuel Barroso. Ce sera l'occasion de rappeler l'importance des régions côtières, des îles et des régions ultrapériphériques et du rôle joué par les autorités régionales et locales dans la définition et la mise en œuvre de la future politique maritime européenne. Cette première édition sera marquée par le vote au Parlement européen du rapport sur la politique maritime intégrée de l'UE. M. Joe Borg, Commissaire européen chargé des affaires maritimes et de la pêche, M. Willi Piecyk, membre du Parlement européen et rapporteur pour la politique maritime intégrée ainsi que M. Michel Delebarre, premier vice-président du Comité des régions et député-maire de Dunkerque seront les principaux intervenants. Un groupe ministériel composé de membres des gouvernements français, allemand, portugais et norvégien et dirigé par la présidence slovène participera à la conférence.
La proposition d'une politique maritime intégrée avait été présentée en octobre 2007 et avait été adoptée par les chefs d'État et de gouvernement lors du Conseil européen du 14 décembre 2007, Plusieurs propositions sont faites pour lutter contre la pêche illicite, pour favoriser le développement des ports et des villes portuaires de l'UE, pour réexaminer le cadre social réglementant les professions maritimes et pour promouvoir une meilleure adéquation entre la politique énergétique et la politique maritime.
Documents de reference : Europa

mardi 6 mai 2008

Invention d'un nouveau matériau pour stocker le C02

PARIS (AFP) - 06/05/2008 - 3B Conseils - Des chercheurs français et étrangers ont mis au point un matériau deux fois plus efficace que ceux actuellement commercialisés pour stocker le dioxyde de carbone (CO2), principal gaz à effet de serre, a annoncé lundi le Centre national (français) de la recherche scientifique (CNRS). Un mètre cube de ce matériau, une poudre nommée MIL-101, est capable de retenir 400 mètres cubes de C02 grâce à des pores d'une taille de 3,5 nanomètres (un milliardième de mètre), contre une taille maximale de 2,2 nanomètres pour les produits actuellement commercialisés, précise le CNRS dans un communiqué. Cette poudre pourrait notamment servir dans les filtres pour réduire les émissions des véhicules, a expliqué Gérard Férey, qui dirige en France les travaux dans ce domaine à l'Institut Lavoisier. L'augmentation de la concentration de CO2 dans l'atmosphère laisse présager une accélération du réchauffement climatique, avec des conséquences potentiellement catastrophiques pour les écosystèmes de la planète. La possibilité de créer des puits de carbone artificiels, en plus des océans et de la végétation dont les capacités arrivent à saturation, est une piste pour réduire les émissions polluantes. Les travaux de l'équipe de M. Férey ont de plus "permis de comprendre, expérimentalement et théoriquement, le mécanisme de fixation du CO2 dans les pores" du MIL-101, selon le communiqué... Pour lire la suite de cet article, cliquer ICI

lundi 5 mai 2008

Savez vous qui est cet homme ?


LONDRES (AFP) - 5/05/2008 - 3B Conseils - C'EST SIR TIM BERNERS-LEE, L'INVENTEUR DU WEB . Le World wide web (www), qui a facilité l'accès à l'internet grâce à son interface graphique, n'en est qu'à ses balbutiements, a indiqué mercredi son inventeur, le scientifique britannique Tim Berners-Lee, à l'occasion du 15e anniversaire du lancement de sa création. " Le web a été un outil extraordinaire pour que les gens fassent de bonnes choses même si on peut y trouver de mauvaises choses ", a relevé Sir Berners-Lee dans un entretien à la BBC, soulignant qu'un jour le réseau virtuel mettra "toutes les données du monde" à portée de chaque utilisateur. Mais " nous avons seulement commencé à explorer les possibilités " du web, a-t-il dit, estimant que sa création " n'en est qu'à ses balbutiements ". Selon lui, le réseau mondial ou "toile" (web en anglais) pourrait s'orienter dans de nombreuses directions mais devrait avant tout être une force utilisée pour le bien. " Ce qui est excitant, c'est que les gens bâtissent de nouveaux systèmes sociaux, de nouveaux systèmes de contrôle, de nouveaux systèmes de gouvernance ", a déclaré Sir Berners-Lee.
" Mon espoir est que ces (systèmes) produiront... de nouvelles façons de travailler ensemble efficacement et équitablement qui pourront être utilisées dans le monde entier pour que l'on se gère en tant que planète ", a-t-il ajouté.
En août 1991, l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) a lancé le projet World wide web dans un laboratoire de physique de Genève. Le scientifique britannique a inventé le concept de lien hypertexte et l'architecture d'un réseau mondial en "toile d'araignée" (web) qui a facilité l'accès à l'internet, jusque-là réservé à une petite communauté scientifique. Le 30 avril 1993, le CERN annonçait que le réseau serait utilisable par tous après avoir consenti à diffuser le code source gratuitement. La toile, dont l'abréviation en anglais "www" est une composante des adresses des sites en ligne, est désormais un lieu omniprésent d'échange d'informations sur l'internet. Selon la BBC, le web compte environ 165 millions de sites.