vendredi 7 mars 2008

Pollution des rivières: 561 mini-marées noires en France

PARIS (AFP) - 07/03/2008 - L'association écologiste Robin des bois a recensé 561 mini-marées noires dans les cours d'eaux en France entre 2004 et 2007, provoquées essentiellement par des fuites d'hydrocarbures, a-t-elle indiqué sur son site internet. Les hydrocarbures rejetés dans les eaux douces sont des produits neufs ou des déchets, des huiles de vidange ou à usage industriel, précise-t-elle dans un "Atlas 2004-2007 des marées noires dans les eaux intérieures" disponible sur le web. Ces déversements dans les sources, les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les plans d'eau et les canaux représentent environ 50% des pollutions aquatiques accidentelles. L'autre moitié est due à des substances diverses provenant du secteur agricole (effluents d'élevage, résidus phytosanitaires), des transports, de l'industrie ou du dysfonctionnement des réseaux de collecte et d'assainissement des eaux pluviales et usées. Ces mini-marées noires relèvent de la négligence: fuites de citernes vétustes ou abandonnées, de stations-service, de camions citernes de fuel, d'accidents de la route, mais également de dégazages de péniches ou de bateaux de loisirs, selon l'association. Un tiers de ces marées noires, soit 188 cas depuis 2004, est d'origine inconnue, souligne-t-elle, dénonçant le "je-m'en- foutisme et l'ignorance" responsables de ces pollutions. L'industrie est un contributeur important (72 cas recensés) devant le transport routier (58), les particuliers (55), la navigation fluviale (35), la distribution et la livraison de produits polluants (44), les réseaux d'eaux pluviales et usées (40), la navigation (35), le vol et la malveillance (23), l'agriculture (17).

Innovation : Mitsubishi Electric ITE à Rennes reste actif

RENNES - 07/03/2008 - Jean-Pierre Coudreuse, le directeur général du laboratoire Mitsubishi Electric ITE à Rennes (30 ingénieurs), est formel, "les activités du laboratoire vont se poursuivre, nous n'avons pas de doute existentiel". Si son actionnaire le groupe japonais Mitsibushi a annoncé au début de cette semaine qu'il abandonnait ses activités de fabrication de mobiles, "il reste néanmoins présent dans la téléphonie mobile", continue Jean-Pierre Coudreuse. "Et nous avons pris le virage, il y a déjà quelques temps avec des diversifications dans la téléphonie fixe. De plus, les activités du groupe liées aux standards sont maintenues ainsi que celles dédiées aux infrastructures". A court terme, le choix du groupe n'aura donc aucun impact sur le développement du laboratoire rennais de R&D qui continue aussi d'être financièrement accompagné par son actionnaire nippon puisqu'il n'est pas un centre de profit.
Jean-Pierre Coudreuse est l’inventeur de l’ATM et dirige le laboratoire Mitsubishi Electric ITE depuis 1996. Il a été intervenant lors des entretiens Science et Ethique 2001.