vendredi 29 mai 2009

Un « Parlement de la mer » en Bretagne


La Conférence régionale de la mer et du littoral créée à l’initiative de la Région Bretagne a été installée le 19 mai dernier, en présence de Jean-Yves Le Drian président du Conseil régional de Bretagne, Jean Daubigny préfet de la Région Bretagne, et du vice-amiral d’escadre Anne-François de Saint Salvy , préfet maritime de l'Atlantique, dans le cadre de la Charte des espaces côtiers bretons.

Avec cette nouvelle instance, la Région Bretagne qui est la première région à mettre en place un tel outil et devient pilote en matière de nouvelle gouvernance, pour une meilleure coordination de l’action publique en zone côtière.

Au sein de la Conférence régionale de la mer et du littoral siègeront les acteurs bretons de la zone côtière (élus, représentants de l'État, acteurs économiques, socioprofessionnels et associatifs), répartis en 5 collèges.

Co-présidée par le Président de la Région Bretagne et le représentant de l’Etat, la conférence régionale se réunira 2 à 3 fois par an « afin de jouer pleinement son rôle de décision dans la gestion intégrée du littoral et dans la mise en œuvre des chantiers-phares proposés dans la Charte des espaces côtiers bretons »

Un bureau permanent (représentant les 5 collèges) animera les travaux de la Conférence régionale et des groupes de travail seront mis en place pour mener et suivre des opérations précises.
Un Conseil scientifique composé d’experts pourra accompagner les travaux de la
Conférence.

Son champ d’action recoupe l’ensemble des problématiques qui touchent à la zone côtière : l’urbanisation, le nautisme, le dragage portuaire, l’agriculture littorale, le changement climatique, les îles, les énergies marines, la qualité des eaux.

Pour en savoir plus : publication du CESR « Des énergies marines en Bretagne : à nous de jouer ! »



Sources : Conseil Régional de Bretagne / RH - 3B Conseils

jeudi 28 mai 2009

Changement climatique : réunion à Paris du Forum des économies majeures (EMF)

© MAEE/A. Arraou




La seconde réunion préparatoire du Forum des Economies Majeures sur l’énergie et le climat (MEF) , s’est tenue à Paris durant deux jours. Elle réunissait les 17 États * qui représentent 80 % de la consommation énergétique mondiale et 80 % des émissions de gaz à effet de serre de la planète.

En avril dernier, les représentants des chefs d’Etat et de gouvernement s’étaient retrouvés à Washington à l’invitation de l’administration OBAMA pour une première rencontre préparatoire avant un sommet en marge du G8.

Les échanges avaient porté non seulement sur l’état des négociations mais aussi sur les technologies à faibles émissions de CO2, notamment le captage et le stockage du carbone et l’efficacité énergétique du bâtiment.

Les Etats-Unis avaient présenté la position attendue de la nouvelle administration américaine. Quant au rôle d’avant garde de l’Union Européenne il avait été reconnu à travers l’adoption de son « Paquet énergie climat» qui permet de mettre en œuvre de façon concrète et opérationnelle, l’objectif dit des « trois fois vingt » à l’horizon 2020 : augmenter de 20% l’efficacité énergétique de l’Union Européenne, réduire de 20% ses émissions de gaz à effets de serre, et porter la part des énergies renouvelables à 20% du bouquet énergétique.
L’Europe prévoit de porter cet effort à 30 % en cas d’accord des négociations à Copenhague du 7 au 18 décembre prochains.

Le MEF est destiné à faciliter le dialogue entre les grands pays industrialisés et
pays en développement, dans la perspective d’un accord ambitieux sur le climat à Copenhague en décembre 2009.

Les discussions engagées à Paris
ont porté notamment sur les actions et objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la diffusion des technologies propres, le financement des activités pour la protection du climat et l’adaptation aux impacts du changement climatique.

Mais deux autres priorités sont avancées :
- passer d’une logique de guichet de financement à une logique de projets à financer,
- concentrer les moyens sur les pays les plus vulnérables au changement climatique ( les Etats insulaires et l’Afrique).

A cette occasion, la France a souhaité proposer au cours du Forum un nouveau partenariat « Europe/Afrique/Pacifique ».

Le Forum de Paris a adopté le principe de création d’un « fonds mondial vert » destiné à financer la lutte contre le réchauffement climatique, alimenté par tous les pays, à l'exception des très pauvres, "en proportion de leurs émissions de gaz à effet de serre historiques, de leurs émissions actuelles et de leur PIB", a précisé Jean-Louis Borloo, Le ministre français a jugé qu'un accord sur ce point était concevable lors du MEF des 22 et 23 juin, au Mexique.

Bien qu’ayant accueilli favorablement la nouvelle posture de l’administration américaine sur les questions environnementales, énergétiques et climatiques, les pays européens considèrent les efforts des Etats-Unis en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre insuffisants.
En effet, les Etats-Unis ne s’engagent que sur 6 % de réduction de leurs émissions. Récemment le Président Obama s’était engagé à réduire de 80 % les émissions américaines en 2050.

Le Vice-ministre chinois de la commission d’Etat du développement et de la réforme estime que l’ensemble des pays riches devrait s’engager sur une réduction de 40 %. Il a affirmé que la Chine en 2009 et 2010 allait réduire de 20 % les dépenses énergétiques.
Il fixe également dès 2010 pour son pays un objectif de 10 % d’énergies renouvelables, indiquant que « la Chine s’est déjà hissée au premier rang en matière d’énergie solaire avec 140 millions de m2 ».


* Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Brésil, Canada, Chine, Corée du Sud, Danemark (pays hôte de la Conférence de Copenhague), Etats-Unis, France, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Royaume-Uni, Russie, Union Européenne. Les Nations-unies sont également conviées.


Pour voir les informations complémentaires sur le cadre des négociations sur le changement climatique :

La "feuille de route de Bali", calendrier de négociations pour les deux prochaines années, a été adoptée. Elle permettra de poser les jalons d’un accord prolongeant le protocole de Kyoto qui arrive à échéance en 2012.


Le cadre principal de la discussion : la Convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique (CCNUCC) qui réunit l’ensemble des pays du monde.


Le Calendrier des prochaines étapes : de Paris à Copenhague
Mai 2009
- Paris (25 et 26 mai) : réunion préparatoire au Forum des économies majeures.
Juin 2009
- Mexique : nouvelle réunion préparatoire de ce groupe des pays les plus pollueurs de la planète.
- Bruxelles : réunion du C40, les 40 plus grandes villes du monde.

Juillet 2009
Italie : forum des économies majeures sur l'énergie et le climat, en marge du sommet du G8.
Septembre 2009
- Bangkok : réunion de la Convention cadre des Nations Unies sur le Changement climatique.
Novembre 2009
- session de la convention cadre des Nations Unies sur le Changement climatique.
Décembre 2009
- Copenhague (7-18 décembre) sommet des Nations Unies


A noter
Octobre 2009 (14 au 16 octobre) les entretiens Science & Ethique 2009 à Brest, auront pour thème : « changement climatique, énergies de la mer et biodiversité » en partenariat avec CLIMSAT (PNUDD)



Sources : Premier Ministre / MEEDDAT / UE / RH - 3B Conseils

mardi 26 mai 2009

Avenir de DCNS et des activités de recherche et développement liées au pôle mer : Patricia ADAM rencontre le ministre de la Défense


Suite aux décisions du ministre de la Défense de maintenir les futurs SNA à Toulon et de confier la réalisation du 3ème BPC aux chantiers de Saint-Nazaire, Mme Patricia ADAM, députée du Finistère , a été reçue par le ministre de la défense, M. Hervé MORIN.

Mme ADAM – membre de la commission de la Défense à l’Assemblée Nationale – accompagnée d’un représentant de Brest Métropole Océane, a pu évoquer un certain nombre de dossiers importants pour l’avenir de Brest. Elle souhaitait lui faire part des fortes inquiétudes du bassin brestois.

Concernant DCNS et les activités de recherche et développement liées au pôle mer, le ministre s’est engagé :

- à chercher le soutien financier de l’Etat pour aider DCNS et ses partenaires à se positionner sur de nouveaux marchés porteurs d’avenir dans le domaine des énergies renouvelables marines , dans lequel DCNS Brest s'implique déjà avec notamment un projet innovant et ambitieux de développement d'un nouveau concept d'éolienne offshore flottante pôle d'excellence en recherche sur les technologies marines ;

- à conforter le pôle d'excellence en recherche sur les technologies marines , autour des capacités de recherches et de développement, en particulier celles de l'ENSIETA qui devraient être renforcées (notamment par la création de postes) ;

- à soutenir le projet Sea Test Base, qui vise à renforcer l’industrie et les centres de formation et de recherche de la communauté acoustique et robotique sous-marine bretonne par la mise en place d’une infrastructure d’essais en mer.

M. MORIN a également indiqué qu’il était attentif à ce que le dossier « fond de Penfeld » (Le Salou avance. Cet espace militaire pourrait accueillir une zone économique mixte (civile et militaire), liée à l'activité navale. La collectivité, en lien avec la marine, travaille actuellement sur le projet.

Sur le futur centre de traitement des frais de déplacement du personnel du ministère de la Défense (250 personnes), le ministre s’est montré très rassurant quant à la localisation de cet établissement à Brest.

Enfin, le ministre a indiqué que Brest devrait rester le port de départ du futur bâtiment qui assurerait, en remplacement de la Jeanne d’Arc, la formation à la mer des futurs officiers de Marine.

Il convient également de rappeler que DCNS est également très fortement impliqué dans le lancement de l’expérimentation de l’Energie Thermique des Mers (E.T.M.) à La Réunion où le constructeur naval français DCNS y testera l’implantation d’un démonstrateur d’E.T.M. en mer. Pour en savoir plus, lire l’article de Francis Rousseau sur le blog des énergies de la mer du 8 avril 2009, ICI


Sources : cabinet parlementaire / photo Simon Cohen / RH / Francis Rousseau / 3B Conseils

lundi 25 mai 2009

Réchauffement climatique : la première Conférence mondiale de l’Océan.


La première Conférence mondiale de l’Océan (World Ocean Conference - WOC) s’est tenue du 11 au 15 mai 2009, à l’invitation du gouvernement indonésien à Manado - capitale du nord de l'île de Sulawesi - , afin de sensibiliser le monde à l'impact du réchauffement climatique sur les mers, dans la perspective des négociations du sommet de Copenhague en décembre 2009.

Devant 1.500 participants (70 Etats, l’ONU, ONG et médias), le ministre indonésien des Affaires maritimes et de la Pêche, Freddy Numeri, a indiqué : « il est clair que nos précieuses ressources maritimes sont de plus en plus menacées et que le réchauffement climatique va accélérer leur destruction en de nombreux endroits du globe. Des mesures urgentes d'adaptation et de compensation sont nécessaires, pour sauver non seulement les ressources maritimes mais aussi les communautés qui vivent sur les rivages ». De fait selon la Banque asiatique de développement (ADB), l’archipel indonésien pourrait perdre plusieurs centaines de ses 17 000 îles.

Si aucune décision concrète n’a été prise, puisque cette conférence n’était qu’un prélude aux discussions qui auront lieu à Copenhague, à l’issue de la conférence au travers de la déclaration de Manado, la communauté internationale a souligné les risques que le réchauffement climatique fait peser sur la vie marine (mangroves ou récifs coralliens) et sur les populations du littoral. Ces populations vulnérables qui sont aussi le plus souvent localisées dans des pays en développement.

Il appartiendra cependant aux Etats de s’engager formellement à Copenhague sur ces questions liées aux Mers et Océans dans la lutte contre le réchauffement climatique.

La situation est en effet préoccupante car il faut non seulement s’inquiéter de la monté du niveau des océans, mais également du fait qu’ils perdent une partie de leur capacité d'absorption de CO2, essentielle pour la planète.

En 2007, le Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) avait misé sur une hausse de 59 centimètres du niveau de la mer d'ici 2100 en ne prenant en compte que l'expansion naturelle du volume des eaux océaniques due à leur réchauffement, sans intégrer la fonte des glaces de l'Antarctique et du Groenland.

La montée du niveau de la mer devrait engendrer des conséquences considérables pour certains Etats insulaires (Maldives…) et dans les grands deltas, notamment en Asie. Elle entraînera également des déplacements de populations importantes puisqu’un dixième de la population humaine vivrait à moins de 10 kilomètres des côtes. Les mers et océans représentent près de 71% de la surface du globe.

Parmi les sujets examinés à Manado figurait également la nécessité pour la pêche de s'adapter au changement climatique qui a déjà commencé à bouleverser la répartition des espèces marines.

En marge de la WOC, s’est réuni le 15 mai un sommet du Triangle de corail, une région répartie entre les Philippines, Malaisie, Indonésie, Timor, Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles Salomon (d'une superficie de 5,7 millions de km2) surnommée "l'Amazone des mers" en raison de la plus forte diversité d'espèces marines concentrée au monde.

Voir le rapport « le Triangle de corail face au changement climatique : des écosystèmes, des personnes et des sociétés fortement menacées » (The University of Queensland Australia-WWF) ICI


Carte géographique de l’Indonésie : source Encarta
Sources : WOC2009 / RFI/ RH/ 3B Conseils

vendredi 22 mai 2009

Laurent Merer sur le pont


3 Rendez-vous autour d'un sujet d'actualité : la piraterie maritime

Le Vice Amiral d'Escadre Laurent Merer, ancien préfet maritime de l'Atlantique, présente son dernier livre MOI, OSMANE PIRATE SOMALIEN édité chez Koutoubia
Osmane échappe miraculeusement aux commandos de la Marine qui pourchassent un groupe de pirates fuyant dans le désert après l'échange d'une rançon.Comment ce jeune Somalien est-il devenu pirate ? Quel tragique destin l'a-t-il conduit de Mogadiscio en ruine jusqu'au village de Garaacad, où il partage la rude vie des hommes de la côte ? Pourquoi ces modestes pêcheurs sont-ils aujourd'hui des bandits qui défient les flottes des plus grandes puissances ? C'est aussi une vision actuelle de la piraterie dans le golfe d'Aden et le long des côtes de la Somalie. .


25 mai à 18h00 à la librairie dialogues à Brest,

30 mai au 1er juin au Festival des grands voyageurs à Saint Malo

A signaler aussi pour tous ceux qui s'intéressent aux enjeux la piraterie en mer la conférence le jeudi 28 mai à 18h30 au Service historique de la marine à Brest (Renseignements : 02 98 37 78 04) avec Cécile de Cet Bertin*, maître de conférences de droit privé àl'UBO, UMR AMURE et auteur du livre Introduction au droit maritime paru chez Ellipses


source : BB/ 3B Conseils.

mercredi 20 mai 2009

Le 20 mai : journée européenne maritime



Au travers de son plan d’action d’octobre 2007, l’Union européenne a présenté une série de propositions visant à encourager la recherche maritime et le développement des ports de l'UE, à promouvoir l'aménagement de l'espace maritime et un espace maritime des transports sans barrières, mais aussi à favoriser la production d'électricité d'origine éolienne en mer.
D'autres propositions concernent des stratégies pour s'adapter au changement climatique, ou s’orientent vers une gouvernance maritime intégrée plus forte.
Dans le secteur de la pêche, la Commission européenne a notamment lancé une nouvelle consultation sur une réforme de la politique commune de la pêche.

Avec ses 70 000 km de littoral européen (22 des 27 États membres de l'Union européenne sont insulaires ou ont une façade maritime) les régions maritimes de l’UE abritent 40 % de sa population, représentent 40 % de la production économique (5 millions de personnes travaillent en lien avec la mer).

Pour toutes ces raisons, l'UE célèbre le 20 mai la «Journée maritime européenne».

Cette année, la Commission organise à Rome une conférence jusqu’au 20 mai afin de discuter des défis mondiaux que doit relever l'Europe maritime : la gouvernance maritime intégrée, les technologies émergentes, la production d'énergie, l'aménagement de l'espace maritime, les systèmes de surveillance des mers, le tourisme côtier durable et la réforme de la politique commune de la pêche.

Les avis exprimés lors de la conférence contribueront à l'élaboration future de la politique maritime intégrée.

Dans cette perspective, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a déclaré : «le 20 mai, nous célébrons la Journée maritime européenne à Rome. Les citoyens européens sont de plus en plus conscients de l'importance de notre héritage et de notre avenir maritimes communs. Notre politique maritime intégrée témoigne d'une vision claire de la manière dont nous devons traiter la question de la prospérité, de la durabilité et de la sécurité maritimes. Elle est également étroitement liée à la lutte contre le changement climatique et aux efforts déployés en vue de relancer la compétitivité économique de l'Europe. »

Pour le commissaire pour les affaires maritimes et la pêche, Joe Borg : «la politique maritime intégrée de l'UE place les secteurs maritimes et les régions côtières, qui sont traditionnellement en périphérie, au coeur d'une nouvelle politique dynamique et globale en faveur de la croissance et d'emplois durables. Les États membres de l'UE sont convaincus que les spécificités des océans, des mers et des côtes doivent être traitées d'une manière coordonnée et cohérente. À Rome, les institutions et les parties prenantes discuteront des nouvelles orientations possibles pour assurer une gestion durable de nos océans, de nos mers et de nos régions côtières dans le cadre d'une stratégie globale intégrée.»

Sources : Union européenne / 3B Conseils

lundi 18 mai 2009

Changement climatique : un rapport alarmant sur la forêt amazonienne

Selon un rapport publié par le service britannique de météorologie - le Met Office - sur l’impact du changement climatique sur la forêt amazonienne, le poumon vert de la planète est en grand danger.

Ainsi, selon les experts, par rapport à la période préindustrielle, une hausse des températures de 2° générerait des effets catastrophiques avec la disparition de 20 % à 40 % de la surface boisée.
Si la température augmentait de 3°, 75 % de la forêt serait détruite et 85 % pour une hausse de la température de 4°.

La forêt amazonienne stocke à l’hectare deux fois plus de carbone que les forêts des climats tempérés. Or, le Met Office indique que le mécanisme est élémentaire : chaque degré gagné, diminuant les précipitations, la végétation sud-américaine risque ainsi de périr dans les incendies.

mardi 12 mai 2009

Lutte contre le réchauffement climatique : l’Uruguay à Brest avec Climsat

Les entretiens Science et Ethique présidés par le Professeur Michel Ricard seront organisés en partenariat avec Climsat - l’antenne des Nations-Unies (PNUD) basée à Brest. Ils porteront sur le « changement climatique, énergies de la mer et biodiversité » les 14, 15 et 16 octobre prochains à Océanopolis - Brest.

L’année 2009 est capitale en matière de lutte contre le changement climatique. C’est en effet lors de la conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se tiendra du 7 au 18 décembre 2009 à Copenhague que les 187 pays signataires de la Convention sur le climat devront négocier l’après Kyoto en dégageant un accord pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre à partir de 2013.

Climsat dont un des objectifs est d’aider une cinquantaine de territoires à travers le monde à accéder aux mécanismes internationaux de financement et à trouver des solutions contre le réchauffement climatique a reçu une délégation de six responsables uruguayens.

L’Uruguay n’échappe pas aux problèmes liés de changement climatique avec les gaz à effets de serre et l’élévation du niveau de l’océan.

Climsat doit poursuivre cette politique d’accueil de responsables étrangers afin de les aider à intégrer cet enjeu planétaire à leurs politiques locales, régionales et nationales. Des représentants de l’Albanie puis d’Ouganda sont attendus d’ici à la fin juin.

Sources : 3B Conseils RH / Climsat

lundi 11 mai 2009

Ouverture des 3ème Rencontres CNRS Jeunes « Sciences et citoyens » de Plozevet (29)

Aujourd’hui débutent les 3ème Rencontres CNRS Jeunes à Plozevet (29) sur le thème « Pôles, océans et climats ». Cette manifestation est organisée par la délégation régionale du CNRS avec la mairie de Plozevet, Pierre Plouzennec, Maire et Jean-Claude Stourm, Adjoint au maire.
Les lundi 11, mardi 12 et jeudi 14 mai sont réservés aux écoles primaires du Finistère. Le vendredi 15 mai est plus spécifiquement destiné aux collèges et lycées. Et les samedi 16 et dimanche 17 mai sont ouverts à tous.

A côté de présentations et expositions d’Ifremer, d’Océanopolis… vous pouvez découvrir ou redécouvrir l’exposition les « Energies de la mer : l’or bleu » conçue et réalisée par 3B Conseils.

jeudi 7 mai 2009

Lutte contre la pollution marine : le CATAMAR, un bateau dépollueur pour la haute mer.

Déjà connue pour son action dans le domaine des navires de nettoyage (Cataglop, Ecoglop…) la Société Ecocéane dont le chantier naval est localisé à Paimpol dans les Côtes d’Armor, vient de lancer son nouveau bateau dépollueur pour la haute mer.

Le Catamar peut ainsi récupérer 100 m3 d’hydrocarbure par heure, sans créer d’émulsion et il est capable de nettoyer jusqu’à 40.000 m2 par heure de surface d’hydrocarbure. Il sera opérationnel 24 h/24 en raison de son équipement en radar détectant les nappes.

La conception de ce bateau pour plus de 5 millions d’euros a été soutenue par l’Etat pour 1,5 million d’euros et par Oséo pour 1 million d’euros. Son coût de commercialisation s’élèvera à 4,8 millions d’euros en prix de base.

Les débouchés commerciaux pour le Catamar sont d’autant plus importants qu’une version simplifiée à 4,2 millions d’euros est prévue dans un proche avenir. Plusieurs pays pétroliers africains se sont montrés intéressés.

Le Catamar est également conçu pour récupérer jusqu’à 2.000 m3 de déchets flottants par jour.
Source : Ecoceane / RH/ 3B Conseils

mardi 5 mai 2009

Mardi 5 mai, Océanopolis, Brest - Conférence sur "Les bénétiers, des bivalves à histoire"

Océanopolis invite Claire E. Lazareth, Chercheur à l'IRD - Bondy à présenter ses travaux de recherche sur "les bénitiers, des bivalves à histoire". Elle utilise les bénitiers comme témoins des variations de température de l'eau de mer au cours du temps... L'étude de ces coquilles fossiles permet ainsi de reconstituer les environnements et climats du passé.
La conférence a lieu à 20 h 30, à l'Auditorium Marion Dufresne, Océanopolis (Entrée libre)


Pour en savoir plus sur l'évolution du climat, nous vous donnons rendez-vous du 14 au 16 octobre prochain aux entretiens Science et Ethique qui se dérouleront à Océanopolis, Brest sur la thématique : "Changement climatique, énergies de la mer et biodiversité".