mercredi 30 juin 2010

La "Grande dérive" des Robinsons des glaces


Plus connue pour ses traversées océaniques en kitesurf, - et avant de repartir début 2011 pour une traversée depuis le Pérou jusqu’à Tahiti - la navigatrice Anne Quéméré a rejoint le Groenland afin de participer à «La grande dérive» une opération scientifique menée par le groupe «Robinson des glaces».

"La grande dérive" consiste à vivre cinq semaines, en autonomie totale sur un territoire de glace dérivant au large du Groënland, une opération destinée à surveiller et alerter sur le dérèglement climatique.
Le chef de cette expédition, Emmanuel Hussenet, chef d'expédition, auteur d'une quinzaine d'expéditions dans ces régions boréales extrêmes depuis une vingtaine d'années, souhaitait constituer une équipe venant d’un univers maritime différent composée de :
- Emmanuel Hussenet, chef d'expédition
- Luc Dénoyer, logistique, prises de vues
- Anne Quéméré, rapports scientifiques
- Gauthier Mesnil-Blanc, illustrations, web-documentaire.

Les initiateurs du projet motivent leur démarche ainsi " pour prouver la disparition de la banquise polaire, pour montrer en direct ce phénomène dont notre avenir dépend. Les glaces marines ont un rôle majeur : elles assurent l’équilibre thermique de notre hémisphère. Sans elles, le réchauffement de la planète sera encore plus rapide ! Or les chercheurs pensent que les banquises permanentes du pôle Nord pourraient disparaître dans une dizaine d’années."


Cette équipe doit donc partir de Tassilaq dans le sud-est du Groenland pour rejoindre en bateau puis en kayak de mer un bout de banquise de 5 ou 6 mètres d’épaisseur, poussé par un courant marin de nord vers le sud.
Au fil des semaines "cette île flottante se réduira de 1.000 m2 au début de son parcours, à 100 ou 50 m2 au final. Une façon de montrer avec acuité que la banquise pluriannuelle, "formidable marqueur du réchauffement climatique".

Par ailleurs, ce séjour polaire correspondant également à la période des naissances chez les morses, Anne Quéméré se mettra à l’écoute de ces énormes mammifères marins pour le compte du CNRS en enregistrant les communications acoustiques entre les mères et leurs petits.

La navigatrice, qui collabore depuis plusieurs années avec les chercheurs d’Océanopolis à Brest, s’est vue confier la mission de prélever du plancton sous la banquise.

Pour aller plus loin nous vous invitons à retrouver les débats des entretiens Science et Ethique 2009 " l'heure bleue : le changement climatique et les énergies de la mer" .

Un des enjeux de l’Arctique est son nouvel intérêt géostratégique dû au réchauffement climatique. Cet enjeu géopolitique du changement climatique sur les pôles, notamment l’Arctique a été un des sujets des entretiens Science et Ethique 2009 à Brest. 



A cette occasion, l’intervention d’Anne Choquet enseignante-chercheur associée à l’AMURE – UBO lors de la première table ronde autour de la thématique : Changement climatique : les enjeux Nord Sud, la sécurité maritime et pêche, portait sur "les glaces fondent : l'Arctique est convoitée".

Retrouver également l'article du blog du 4 janvier 2010 sur "l'Appel des Pôles" , la campagne internationale lancée par l’ONG le Cercle Polaire, dans 52 pays, afin de collecter les témoignages de celles et ceux, acteurs et décideurs, engagés dans la protection des régions polaires, l'Arctique ou l'Antarctique..
Cet appel vise à mettre en réseau les actions politiques, scientifiques ou artistiques de personnalités en faveur d’une meilleure gouvernance des régions polaires, l’Arctique ou l’Antarctique.

Relire également l'article du 27 octobre 2009 sur le réchauffement climatique et ses conséquences sur les populations du littoral.


Sources : Robinsons des glaces / RH - 3B Conseils
photo : Robinsons des glaces

mardi 29 juin 2010

Ecocéane à la rescousse de la Floride dans la lutte contre la marée noire ?

Nous évoquions dans un article de ce blog du 7 mai 2009 le développement par Ecocéane, société installée à Paimpol et spécialisée dans les navires de service et de dépollution, du bateau Catamar. 



Dans l’article du 10 mai 2010 nous indiquions également que des contacts étaient en cours, entre Ecocéane, l’ambassade des États-Unis et le ministère français des Affaires étrangères et le ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer (MEEDDM), afin de venir en aide aux États-Unis pour contrer la marée noire.

Dans cette perspective et si les accords étaient conclus, neuf navires d’Ecocéane pourraient y participer. Chez Ecocéane, on confirmait d’ailleurs les discussions, les navires n’attendaient que le signal de départ pour partir en Louisiane.

L'affaire semble désormais bien engagée comme le révèle le site internet de l'hebdomadaire Le Point, selon lequel l'État de Floride aurait fait l'acquisition, via une société privée, de neuf bateaux fabriqués par la société bretonne Ecocéane (*)..

Toujours d’après le Point, "le premier bateau acheté est déjà à Miami, les huit autres quitteront le chantier de Paimpol à partir de jeudi", selon qui "l'État de Louisiane pourrait emboîter le pas de la Floride".


L’objectif est de contribuer à la récupération du pétrole échappé au large de la Louisiane. La Floride qui cherche actuellement à se préserver des conséquences de la marée noire, comme l'explique un article du Miami Herald.
Le quotidien de Floride évoque un nouveau plan de lutte, financé par BP, qui passe par l'achat d'au moins trois unités.

Alors que les bateaux pompeurs traditionnels ne récupèrent que 25 % d'hydrocarbures pour 75 % d'eau, la flotte d'Ecocéane qui n'aspire que du pétrole recueille ainsi jusqu'à l'équivalent de 6.000 barils par demi-journée.
De plus ces catamarans peuvent être reliés à des tankers afin d'évacuer le pétrole au fur et à mesure.

(*) Basée à Paimpol, la société Ecocéane a été créée en 2004, après le rachat d'Armor Techniques, fabricant de barges en aluminium. Elle est dirigée par Éric Vial,. La Société est présente dans une vingtaine du pays, dont l’Australie, le Brésil, l'Angola, le Nigeria….




Pour mémoire, après le naufrage et la marée noire de l'Erika et avant celui du Ievoli-Sun d'une part, les entretiens Science et Ethique 2000 ont eu pour thématique les pollutions qui affectent les écosystèmes du littoral sur le plan maritime et terrestre. Retrouver les débats de ces journées.



Sources : Ecocéane / Le Point / RH – 3B Conseils
Photo Ecocéane

lundi 28 juin 2010

Le prix «Christian Le Provost, océanographe» : derniers pour y concourir ...


Le prix «Christian Le Provost, océanographe» est destiné à promouvoir la recherche en dynamique océanique dans toutes ses dimensions, qu’il s’agisse d’applications au climat, aux écosystèmes marins, à l’exploitation des ressources minérales, vivantes ou énergétiques dans les systèmes côtiers et hauturiers, qu’il s’agisse enfin d’études de processus, expérimentales ou de modélisation.

Il vise à récompenser un jeune chercheur qui aura contribué significativement par ses travaux au développement de la connaissance ou des applications. L’océanographie est une science jeune par rapport aux autres «géosciences».


Par ce prix, le Conseil Général des Côtes d’Armor et les institutions de recherche partenaires entendent stimuler la communauté des océanographes. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 30 juin 2010.

La décision d’attribution du prix interviendra en septembre 2010 et le prix sera remis lors de la journée du 22 octobre à Saint-Brieuc , sous l’égide des grands organismes de recherche et du Conseil Général des Côtes d’Armor.

Renseignements et inscription sur le site de l’association » Christain Le Provost, océanographe » .

Pour mémoire le prix 2009 (doté de 7 000 €), décerné par un jury international de scientifiques, avait été remis le 23 octobre 2009 à Fabrice Ardhuin, ingénieur au Service hydrographique et océanographique de la Marine (SHOM) à Brest.



Fabrice Ardhuin (34 ans) explore, parmi les thématiques délaissées par la recherche océanographique en France, les sujets susceptibles de faire avancer l'océanographie opérationnelle. Ces développements ouvrent une nouvelle ère d'applications pour la prévision des vagues, de la télédétection à la modélisation des courants à la surface de l'océan. Il est l'auteur de 35 publications dans son domaine de recherches.



Relire l'article du blog du 29 octobre 2010 et le discours de M. Claudy Lebreton, président du Conseil général.



Par ailleurs rappelons que le Prix « Christian Le Provost, océanographe » a été à l’honneur lors du 50è anniversaire de la CIO de l’UNESCO.
Un des objectifs affichés de cet anniversaire est « d’améliorer le niveau de sensibilisation du public à l'importance de la collaboration et la participation aux sciences de la mer, à tous les niveaux de la société (par exemple, la société civile, les médias, les gouvernements, les organisations internationales) ».
Dans cette logique, la France, en tant qu’état membre contributeur, a choisi de mettre à l’honneur pour cette occasion la création du prix « Christian Le Provost, océanographe ».

Sources : Association Christine Le Provost / RH - 3B Conseils

jeudi 24 juin 2010

Nantes, capitale verte de l’Europe ?



Après « Stockholm capitale verte de l'Europe en 2010 », suivie par Hambourg en 2011, Nantes sera-t-elle la Capitale verte 2012 ?

Sur les 17 villes de plus de 200.000 habitants à postuler pour le titre de "capitale verte de l'Europe", il n'en reste plus que 6, dont Nantes, seule ville française qui concoure pour ce titre dans le cadre nouveau prix lancé par la Commission européenne visant à encourager les villes et à améliorer la qualité de la vie urbaine. L'idée de créer un prix pour les villes vertueuses en matière d'environnement est venue de l'initiative de Jüri Ratas, aujourd'hui ancien maire de Tallinn (Estonie). C’est en octobre 2010 que l’on connaîtra la réponse...

Face à Nantes, se retrouve Malmö (Suède), Barcelone et Vitoria Gatez (Espagne), Nuremberg (Allemagne) et Reykjavik (Islande).

Pour désigner la ville lauréate, le jury européen (*) utilisera dix critères environnementaux pour évaluer la capacité de ces villes à se conformer à des normes environnementales élevées, leur engagement permanent en faveur d'objectifs ambitieux pour améliorer l'environnement et favoriser le développement durable ainsi que le potentiel développé pour servir de modèle aux autres villes et promouvoir les meilleures pratiques dans d'autres villes européennes.
Sur tous ces points, Nantes a indéniablement des atouts. C'est en effet un engagement environnemental de longue date qui pourrait être ainsi récompensé.

Lors de la première sélection, Nantes a été remarquée sur le travail qu'elle mène et les résultats obtenus sur le changement climatique, les transports, la qualité de l'air, la pollution sonore et la gestion des déchets.


Parmi les points forts de l’agglomération nantaise on rappellera que la métropole compte :
- 47 ruisseaux,
- 250 km de rives,
- quatre zones classées Natura 2000,
- 15 500 ha d'espaces naturels dont 9 500 de zones humides,
- 15 000 ha d'espaces agricoles.


De plus au titre des initiatives innovantes en matière de développement durable, Nantes a été la première à avoir relancé le tramway - il y a plus de 20 ans. Mais l’agglomération continue cette politique de déplacements urbains verts avec le développement de son plan vélo, le Busway en site propre et les projets de Chronobus - un système à haut niveau de service avec des bus toutes les 8 minutes aux heures de pointe - et de tram-train entre Nantes et Châteaubriant.

Outre les transports, le jury européen regardera avec attention les politiques publiques : gestion des déchets, production de l'eau, traitement des eaux usées, qualité de l'air, espaces verts, agriculture périurbaine, pollution sonore...


Nantes-Métropole rappelle également que la collectivité a massivement investi dans le programme Neptune :
- 132 millions d'euros dans la première phase pour l’adaptation du réseau d'assainissement aux besoins de l'agglomération et la construction de nouvelles stations d'épuration,

- puis 43 millions d'euros pour la restauration hydro-écologique des milieux aquatiques

- 90 millions d'euros (programme Neptune 3 qui a pris fin en 2009) pour mettre en place le service d'assainissement non collectif et de restaurer des milieux aquatiques.

Cette politique de l'eau s'imbrique avec d'autres actions menées autour de la notion de "trame verte et bleu" : travail sur les zones humides, continuités piétonnes (335 km inscrits au schéma directeur et 230 km aménagés ou programmés), gestion environnementale différenciée (sans pesticides) de 85% des 3366 ha d'espaces verts publics, création de trois forêts urbaines (sur 1.400 ha au total), corridors écologiques dans la ville.

Pour le maire Jean-Marc Ayrault, ces signes - comme le retour des abeilles ou des hérons en ville - sont des "marqueurs" de la biodiversité. "Mon pari est de continuer à faire de Nantes une ville attractive explique-t-il. Et notre atout aujourd'hui, c'est la qualité de vie". De plus, "des traces de loutres ont été retrouvées sur l'île de Versailles, au cœur de l'agglomération ».

Relire également l'article du blog du 25 mai 2010 " Nantes Métropole lance un Atelier Climat".


(*) Le jury qui désigne les lauréats est composé de représentants de la Commission européenne, de l'Agence européenne pour l'environnement, de l'ICLEI (regroupant des acteurs locaux œuvrant en faveur du développement durable), de la Fédération européenne pour le transport et l'environnement (T&E), de l'Union des capitales de l'Union européenne et du Comité des régions.



Sources : Le Moniteur / Union Européenne / RH – 3B Conseils
Photos : Commission européenne / Ville de Nantes

Une thèse doctorale sur l’éolien à l’UBO


C’est une de Thèse particulière riche d’enseignements qui doit être soutenue dans le prochains jours à l’Université de Bretagne Occidentale, sur l’Eolien par Brice BELTRAN, doctorant au sein de l'EA 4325 LBMS de l'UBO (Laboratoire Brestois de Mécanique et des Systèmes (LBMS) - Université de Brest / ENSIETA / ENIB)


Il soutiendra sa Thèse de Doctorat, le mardi 6 juillet 2010 à 10H30 dans la Salle des Conseils de l'IUT de Brest (Salle C003) intitulée :

« Contribution à la commande robuste des éoliennes à base de génératrices asynchrones double alimentation : Du mode glissant classique au mode glissant d'ordre supérieur ».

Un sujet certes pour les spécialistes et les initiés mais que nous jugeons suffisamment important et emblématique pour le signaler dans ce blog.


Brice BELTRAN présente ainsi ses travaux  :

« Le développement durable et les énergies renouvelables suscitent aujourd’hui l’intérêt de plusieurs équipes de recherches. Le développement des éoliennes représente un grand investissement dans le domaine de la recherche technologique.

Ces machines qui produisent de l’énergie électrique à partir du vent peuvent constituer une alternative technologique et économique aux différentes sources d’énergies épuisables. D’ailleurs, la croissance de l'industrie éolienne mondiale est de l'ordre de 30% par an depuis le début des années 2000.

De nombreux travaux de recherche sur le contrôle et la commande d’éoliennes ont été menés. Grâce à ces travaux, les dernières générations d’éoliennes fonctionnent avec une vitesse variable et disposent d’une régulation pitch. Il est ainsi possible de modifier la vitesse de rotation et l’angle de calage de chacune des pales, permettant alors d’améliorer la production de l'aérogénérateur. Néanmoins, il reste encore à introduire plus d’intelligence dans le fonctionnement des aérogénérateurs.

L’objectif principal de nos travaux de thèse est d’étudier les techniques de commande
robuste, de la génératrice, susceptibles d’optimiser la production d’une éolienne, en particulier celle utilisant une génératrice asynchrone double alimentation.
Par optimisation, nous entendons non seulement améliorer la qualité de l’énergie produite et le rendement énergétique mais aussi diminuer les charges mécaniques de fatigue ; ce qui aurait pour conséquence de rendre possible la fabrication d’aéroturbines plus légères améliorant de ce fait la productivité.

La ou les techniques de commande doivent donc tenir compte du comportement de l’éolienne dans son ensemble. Pour ce faire, nous avons exploré l’apport des modes glissants classiques puis d’ordre supérieur pour répondre au cahier des charges fixé.

Les techniques de commandes proposées ont été testées sur le simulateur FAST élaboré par le laboratoire Américain NREL (National Renewable Energy Laboratory). Des essais expérimentaux effectués au laboratoire Grenoblois G2Elab sur un banc de 7.5 kW ont permis la validation des techniques proposées. Elles restent cependant perfectibles ouvrant ainsi la voie à d’intéressantes perspectives. »



Pour information le jury sera ainsi composé de
:
- Maria DAVID, Professeur, Institut National Polytechnique de Toulouse / examinatrice
- Benoît ROBYNS, Professeur, Ecole des Hautes Etudes d'Ingénieur, Lille / rapporteur
- Alain GLUMINEAU, Professeur, Ecole Centrale de Nantes / rapporteur
- Jean Frédéric CHARPENTIER, Maître de Conférences, Ecole Navale, Brest / examinateur
- Emmanuel DELALEAU, Professeur, Ecole Nationale d'Ingénieurs de Brest / examinateur
- Tarek AHMED-ALI, Professeur, Université de Caen / co-encadrant
- Mohamed BENBOUZID, Professeur, Université de Bretagne Occidentale / directeur de thèse
- Abdelkrim BENCHAIB, Docteur Ingénieur, AREAVA T&D, Massy / invité

Retrouvez également l'intervention de Mohamed BENBOUZID aux entretiens Science et Ethique 2007.
Son intervention
portait sur "le simulateur d'hydrolienne".


Sources : UBO - LBMS / RH - 3B Conseils

mercredi 23 juin 2010

La feuille de route stratégique de l'Ademe pour les énergies marines



L’Ademe qui s’est vue confiée à l’été 2008 la gestion et l’animation du Fonds démonstrateur de recherche dans le domaine des énergies de la mer vient de publier la feuille de route stratégique et le nom des projets candidats au soutien de ce Fonds.

Né du Grenelle Environnement, le Fonds démonstrateur de recherche est doté d’une enveloppe de 325 millions d’euros sur 4 ans. Ses objectifs : favoriser les ruptures technologiques nécessaires pour atteindre l’objectif du facteur 4 d’ici 2050 et proposer des technologies compétitives sur les marchés dès 2020 pour atteindre l’objectif européen du « 3 X 201 ».

En effet la France doit dès aujourd’hui, relever un défi de taille : diviser par 4 ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Cet objectif ambitieux nécessite de procéder, dès à présent, à des ruptures technologiques.

Cette annonce qui s’effectue au moment où se tient à Brest Sea Tech Week 2010, avec la tenue le jeudi 24 juin d’une table-ronde professionnelle « Énergies marines renouvelables », en présence notamment de porteurs des projets retenus par l’Ademe, permettra peut-être d’en savoir plus....

Parmi les intervenants à cette table-ronde seront présents : Jacques Ruer (Sabella SAS), Frédéric Le Lidec (incubateur EMR de DCNS), Stéphane Riou du Pôle Mer Bretagne, Yann-Hervé De Roeck (Ifremer)….

Pour en savoir plus :
Retrouver toutes les informations sur les projets retenus par l’Ademe sur le blog des énergies de la mer.

Les blogs des énergies de la mer et science et ethique seront présents à cette journée.

Sources : Ademe/ FR - BB - RH – 3B Conseils

mardi 22 juin 2010

Création du premier parc marin international franco-italien



Avec la création du Parc marin d’Iroise , premier du genre en France, officiellement créé par un décret du Premier Ministre publié au Journal Officiel du 2 octobre 2007, a été initié un politique ambitieuse de protection du littoral qui doit voir à terme 10% du territoire maritime national protégé d'ici 2012, pour passer ensuite au seuil de puis 20%.

Le Parc d’Iroise dans le département du Finistère a pour vocation est de permettre de progresser dans la connaissance et la protection du patrimoine marin et d’encourager le développement durable des activités qui en dépendent. Celui-ci s'étend sur une superficie de 3550 km2 et prend en compte la spécificité des trois îles habitées de l'Iroise : Ouessant, Molène et Sein (*)


Le second parc a été créé le 18 janvier 2010 (décret n° 2010-71 du 18 janvier 2010) Parc naturel marin à Mayotte. Il s’agit du premier parc naturel marin d'outre-mer, couvrant une superficie de 70 000 km2. Celui-ci englobe notamment le lagon à double barrière de corail, qui compte près de 200 km de récifs coralliens et 7 km2 de mangrove.

D’autres projet sont à l’étude comme en Gironde et en mer du Nord. Ces autres projets seront définis en fonction des analyses stratégiques régionales qui déclinent, pour certains secteurs, la stratégie de création d’aires marines protégées. La procédure d’étude et de création est confiée au préfet maritime et au préfet concernés, l’Agence des aires marines protégées (**) mettant à leur disposition les moyens nécessaires.

En Bretagne, après le parc d’Iroise, c’est désormais le parc naturel marin Normand-Breton (voir article du blog du 19 mai 2010 ) qui fait actuellement l’objet d’une procédure visant à sa création à l'horizon 2012, entre le cap Fréhel et la Hague


Le premier parc international

Les deux ministres français et italien de l’écologie ont annoncé ce 15 juin 2010, en Sardaigne leur volonté de faire interdire le passage dans le détroit des Bouches de Bonifacio, entre la Corse et la Sardaigne, aux navires transportant des hydrocarbures et autres matières dangereuses (130.000 tonnes de marchandises dangereuses par an).

« C’est le début d’un processus qui va avoir des répercussions mondiales sur le trafic maritime et la protection de la nature » a expliqué Jean-Louis Borloo.

Le parc marin des Bouches de Bonifacio est désormais une réalité scellant un pacte entre les deux réserves naturelles de Corse et de Sardaigne et ses statuts (signés d’ici à la fin 2010) sont ceux d'un Groupement européen de coopération territoriale.

Pour la ministre italienne, avec la naissance du premier parc marin au monde dans les Bouches de Bonifacio « Nous menons une grande bataille politique, mais la tragédie du golfe du Mexique ouvre les yeux au monde. Le joyau de la biodiversité que nous voulons sauvegarder de toute menace n'appartient pas seulement à nos deux peuples, mais à toute la Méditerranée et même au-delà ».

La déclaration commune sera déposée sur le bureau de l'Organisation maritime internationale (OMI) à qui il est demandé de déclarer le site « zone particulièrement vulnérable » qui a un effet dissuasif tant les prescriptions sont draconiennes.

L’engagement de la France et de l’Italie consiste à :
- demander aux Nations Unies (ONU) , d’interdire le passage dans le Détroit de Bonifacio des navires transportant des matières dangereuses quel que soit leur pavillon, et dans l’attente, à saisir l’Organisation Maritime Internationale (OMI) d’une demande de classement des Bouches de Bonifacio en Zone Maritime Particulièrement Vulnérable (ZMPV) et ainsi réduire le risque d’accidents, vu les conséquences désastreuses des pollutions marines provoquées par les hydrocarbures ou des substances dangereuses ;

- mobiliser les pays membres de l’Union européenne et de l’Union pour la Méditerranée dans cet objectif ;

- compléter cette démarche par une demande conjointe de classement du site des Bouches de Bonifacio sur la liste du patrimoine mondial naturel et culturel de l’UNESCO ;

- finaliser le processus de création du parc marin international des Bouches de Bonifacio, et en maintenant leur soutien à la création d’un groupement européen de coopération territoriale (GECT) entre le parc national de l’archipel de la Maddalena, en Sardaigne, et l’Office de l’Environnement de la Corse, gestionnaire de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio.

La requête franco-italienne de révision du régime de la libre circulation dans les détroits, a été immédiatement transmise aux Nations-Unies afin d’obtenir pour la zone concernée une modification des accords de la Convention de Montego-Bay. La décison est donc attendue dans le délai légal de douze mois.

Source : MEEDDM / Corse matin / RH – 3B Conseils
Illustration : Parc marin des Bouches de Bonifacio



(*) Fiche technique du Parc Marin d'Iroise :

 • 34 communes riveraines du parc dont trois sont insulaires : Ouessant, Molène et Sein.

• 71 000 habitants

• 320 000 hectares. 

• 300 km de côtes : de Porspoder au nord à Plouhinec au sud. La rade de Brest est exclue.

• La pêche professionnelle en Iroise : 350 navires, 900 personnes embarquées, 2 500 emplois, plus de 12 000 tonnes de poissons, coquillages et crustacés, 40 000 tonnes
d’algues.

• Le tourisme : un million de visiteurs par an et environ 3 500 personnes vivant de
cette activité.

• Le nautisme : 10 000 bateaux de plaisance et 26 000 pratiquants dans les structures nautiques

(**) Une Aire marine protégée est un espace délimité en mer au sein duquel un objectif de protection de la nature long terme a été défini, objectif pour lequel un certain nombre de mesures de gestion sont mises en œuvre : suivi scientifique, programme d’actions, chartes de bonne conduite, protection du domaine public maritime, réglementations, surveillance, information du public

lundi 21 juin 2010

SEA TECH WEEK 2010 - Brest du 21 au 25 juin.


La Sea Tech Week , semaine internationale des sciences et technologies de la mer, qui se tient tous les 2 ans à Brest, s’inscrit parmi les grands rendez-vous européens de la recherche marine et s’ouvre aujourd’hui (jusqu’au 25 juin) au Quartz.

Pôle d’excellence européen de l’océanographie et de l’environnement maritime, Brest accueille cette 7ème édition de la Sea Tech Week, le grand rendez-vous interdisciplinaire des sciences et technologies de la mer.
Sea Tech Week se présente comme un lieu unique d'échange pour les acteurs de la recherche-développement dans les diverses disciplines marines et maritimes.

La Sea Tech Week accueillera durant toute semaine des conférences et workshops ainsi qu’un salon professionnel, constituant ainsi un lieu unique d’échange pour les acteurs de la recherche-développement dans les diverses disciplines marines et maritimes. Un millier de chercheurs, économistes, juristes, industriels, institutionnels, s’y retrouvent pour faire le point des découvertes scientifiques, des avancées technologiques, des problématiques économiques ou juridiques. En 2008, elle a recueilli 1 200 participants.

La Sea Tech Week c’est aussi un salon professionnel. Une exposition au cœur des espaces de conférences accueille les entreprises et les laboratoires qui font l’actualité dans le domaine des technologies de la mer, l’occasion pour les professionnels de promouvoir leur savoir-faire auprès d’un public ciblé et d’initier des courants d’affaires notamment au travers de trois journées consacrées à des sessions industrielles.

A cette occasion le blog des énergies de la mer créé par 3B Conseils sera présent notamment à l’occasion de la journée du 24 juin consacrée aux énergies renouvelables de la mer, journée organisée par la Chambre de commerce et d'industrie de Brest (CCI) en lien avec le Technopôle Brest Iroise (TBI).
Le blog média des énergies de la mer est le seul blog francophone de veille internationale qui informe quotidiennement sur l’ensemble des problématiques liées aux ERM et sur les projets en R&D dans le monde.

La Sea Tech Week est organisée par Brest métropole océane (BMO) en partenariat avec IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), Ifremer, Europôle mer, Pôle Mer Bretagne, Université de Bretagne occidentale (UBO), Ensieta, Télecom Bretagne...

Plus d’informations ICI

Sources : Sea Tech Week 2010/ RH – 3B Conseils

vendredi 18 juin 2010

Une exposition originale sur « la Biodiversité : des animaux, des naturalistes et des navigateurs » (16ème-19ème siècle)




Dans le cadre de l'année de la biodiversité, le Service historique de la Défense - département Marine à Brest (SDH Brest) - présente ( 28 mai au 30 septembre 2010 ) une exposition consacrée à la biodiversité, telle qu'elle se reflète à travers les ouvrages anciens de sa bibliothèque : ouvrages scientifiques, récits de voyage et atlas du 16ème au 19ème siècle.


L'exposition regroupe des ouvrages, rares et précieux, du fonds de la bibliothèque de l'Académie de Marine : ouvrages illustrés de savants, de naturalistes, mais aussi atlas de zoologie qui accompagnaient les expéditions maritimes et rapportaient une moisson de renseignements sur la faune des pays traversés.


Les expéditions maritimes, et en particulier les voyages autour du monde, tels :
- celui de d'Entrecasteaux à la recherche de La Pérouse,
- de Péron en Australie,
- de Freycinet,
- Duperrey,
- Dumont d'Urville,
- du Petit-Thouars...,
ont permis de rapporter une moisson de renseignements sur la faune des pays traversés.
Les dessinateurs des de ces expéditions nous ont laissé des représentations extrêmement précises, publiées dans les atlas de zoologie accompagnant les récits de ces voyages.

L'exposition fait également la part belle aux animaux fantastiques, allégoriques ou monstrueux nés de l'imaginaire des marins ou des naturalistes.

Cette exposition qui se déroule dans le cadre des festivités de "Brest, capitale maritime de la biodiversité 2010" est réalisée en partenariat avec Océanopolis.




Biodiversité : des animaux, des naturalistes et des navigateurs
Du 28 mai au 30 septembre : du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00, le samedi de 11h00 à 18h00.
Service historique de la défense
4 rue du Commandant Malbert à Brest


Sources : SDH / BMO / RH - 3B Conseils
Illustrations SDH

jeudi 17 juin 2010

La Station biologique de Roscoff participe à l’exploration de la biodiversité en mer Noire.


Un projet de l’Union européenne visant à recenser les richesses du littoral de la mer Noire, un espace marin qui borde six pays, a permis à 18 scientifiques venus de cinq pays différents de partir à la découverte de nouveaux êtres vivants sur le littoral bulgare.

Parmi ces scientifiques, neufs étrangers participant à l’expédition ont été dirigés par Fabrice Not de la Station biologique de Roscoff qui est un centre de recherche et d’enseignement en biologie marine expérimentale et en océanologie dépendant de l’Université Pierre et Marie Curie, du CNRS et de l’INSU.


« Environ 2.300 des espèces animales habitant les terres et les eaux de la côte bulgare de la mer Noire sont déjà connues. Mais nous avons bon espoir de découvrir beaucoup de nouvelles espèces au cours de cette expédition, en particulier grâce aux nouvelles méthodes de recherches que nous comptons utiliser », a expliqué Vasil Golemanski, directeur de l’Institut de zoologie de l’Académie des sciences de Bulgarie.

Cette expédition scientifique, embarquée sur le navire de l’Institut d’océanographie de l’Académie des sciences bulgare - stationné à Varna - a été rendue possible par un financement de 1,7 millions d’euros de la Commission européenne, a rapporté Sofia News Agency.

Cette subvention européenne inclut également des fonds pour l’ouverture d’un laboratoire de microbiologie au sein de l’Institut d’océanographie de Varna. Ce sera la première installation du genre en Bulgarie.


En Savoir plus sur la Station Biologique de Roscoff :
Les domaines de compétence des quatre unités de recherche de la Station biologique de Roscoff sont :
- la biologie moléculaire et cellulaire.

- la biochimie et la biologie structurale, la bioinformatique.

- La biologie du développement, la physiologie.
- la biologie de la reproduction, la génétique.

- la génétique des populations, le fonctionnement des écosystèmes.
- l'océanographie biologique et chimique

Les travaux se concentrent plus particulièrement sur le cycle cellulaire de l’oursin, la biochimie et le développement des algues brunes et rouges, l’écophysiologie de la faune hydrothermale et l'adaptation aux milieux extrêmes, la diversité du phytoplancton et du zooplancton, l’évolution et la génétique des populations, l’écologie benthique. 
En chimie marine, des recherches sont menées sur les traceurs chimiques pour comprendre les phénomènes de circulation océanique des masses d’eau.

Les 4 unités de recherche sont :
- UMR 7139 Végétaux marins et biomolécules

- UMR 7144 Adaptation et diversité en milieu marin

- UMR 7150 mer et santé

- USR 3151 Phosphorylation des protéines et maladie humaine




Sources : Balkan Investigative Reporting Network / Station Biologique Roscoff / RH - 3B Conseils

mercredi 16 juin 2010

La marée noire américaine sur les côtes européennes à l'automne ?



Le président Obama en s'exprimant solennellement le 15 juin 2010, depuis le bureau ovale à la Maison Blanche a promis à la Nation américaine de forcer British Petroleum à payer des indemnisations pour son "imprudence" à l'origine de la marée noire dans le golfe du Mexique.
Il a comparé cette catastrophe à "une épidémie" que les États-Unis combattront "pendant des mois et même des années", affirmant que cette "tragédie" montrait que "le temps d'adopter les énergies propres est venu". "Nous allons lutter contre cette marée noire avec tous nos moyens, pour aussi longtemps qu'il le faudra. Nous ferons en sorte que l'entreprise BP paie les dégâts qu'elle a provoqués".

Le président américain a estimé que les efforts déployés par le groupe pétrolier BP devraient permettre de capter, d'ici quelques jours ou semaines, jusqu'à 90 % du pétrole qui s'échappe toujours du puits endommagé. "Cela durera jusqu'à ce que l'entreprise ait achevé le forage d'un puits annexe, dans le courant de l'été, qui devrait mettre un terme définitif à la fuite".


Face à cette catastrophe la communauté internationale ne peut demeurer spectatrice, d'autant que la question d'une dérive de celle-ci vers l'Europe ne peut plus être exclue. C'est ainsi que le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, estimait le 8 juin 2010 (sur l’antenne de Canal +) que la marée noire aux États-Unis appelait la création d'une Organisation mondiale de la mer et des océans, à l'image de l'ONU, devant l'ampleur de la marée noire dans le golfe du Mexique.
"Je suis convaincu qu'on ne passera pas la décennie qui vient sans qu'il y ait une organisation mondiale de la mer et des océans(…) On ne peut pas continuer: il nous faut des Casques Bleus de la mer et des océans" déclarait Jean-Louis Borloo ; déclaration à rapprocher de celle faite, il y a quelques mois, par le président Sarkozy appelant à la création d’une organisation mondiale de l’environnement.

En effet, lors de son discours à Genève le 15 juin 2009 devant l’Organisation internationale du travail (OIT), le président français avait plaidé pour la création d’une Organisation mondiale de l’environnement (OME) qui regrouperait un certain nombre d’organisations œuvrant d’ores et déjà dans le domaine environnemental - dont le programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE)-. Celle-ci serait placée sous l’égide de l’ONU. Il avait tracé sa vision devant les membres de l’organisation en affirmant qu’après la conférence de Copenhague sur le climat, il faudrait « que soit créée une véritable organisation mondiale de l’environnement, en mesure de faire appliquer les engagements qui auront été pris ». La Chancelière allemande Merkel l’avait rejoint sur cette position.

Minoritaire sur le plan international cette position peut-elle désormais rebondir à l’occasion du prochain G20 qui aura lieu au Canada fin juin 2010, à « la faveur » de la catastrophe écologique dans le golfe du Mexique ?

En effet, le président russe Medvedev a proposé le 5 juin dernier, la création d'un fonds international pour faire face aux catastrophes écologiques comme la marée noire au large de la Louisiane indiquant que, pour sa part, les lois internationales actuelles "ne suffisent pas pour faire face à cette tragédie".


La marée noire américaine touchera-t-elle les côtes européennes ?

Cette catastrophe qui a déjà souillé 200 kilomètres de côtes dans quatre États américains (Louisiane, Mississippi, Alabama et Floride) pourrait encore s’étendre au delà du Golfe du Mexique d’après la modélisation publiée par le National Center for Atmospheric Research (NCAR)dans le Colorado.

Selon ce modèle après avoir franchi la pointe de la Floride vers le 4 Juillet pour s’étendre le long de la côte Est des Etats-Unis (“si le courant circulaire est dans une configuration habituelle”, selon le NCAR), au début du mois d’août, du pétrole dilué devrait atteindre la partie centrale du Gulf Stream et prendre ainsi à travers l’océan Atlantique, d’Ouest en Est, la direction de l’Europe à l’automne. La question de la gestion de cette catastrophe apparaît désormais clairement comme un enjeu international et non plus une question de politique intérieure, économique et environnementale strictement américaine.

Par ailleurs s’agissant de la France et de l’action de l’Etat en mer, on se souviendra également que Nicolas Sarkozy avait annoncé le 16 juillet 2009 dans un discours au Havre sur la politique maritime de la France, la création d'une "fonction garde-côtes" afin de mutualiser les moyens des différentes administrations de l'État intervenant en mer et sur le littoral : "Les moyens navals et aériens sont des équipements indispensables, mais terriblement coûteux pour le contribuable. Il faut mutualiser ces moyens matériels et humains". Les marges dégagées permettraient de renforcer les moyens de lutte contre les pollutions ou la pêche illégale.

Le Chef de l’Etat indiquait vouloir ainsi renforcer l'action de l'État en mer. Le cadre actuel, qui remonte aux lendemains de la catastrophe de l'Amoco Cadiz en 1978, "est bien adapté aux temps de crise", mais "la coordination doit être renforcée" entre les différents intervenants de la Marine nationale, douanes, gendarmerie, Affaires maritimes. A cet stade le préfet maritime pour la Manche et la Mer du Nord dispose de "27 navires de tous types issus de cinq services différents de l'État", et l'État doit remplir "41 missions" en mer.



Pour aller plus loin :

- Retrouver l'article du blog du 10 mai 2010 " Des navires de depollution bretons sur la marée noire en Louisiane".

- Relire également l’article du 17 décembre 2009 sur le Cedre (centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux).




Rappel : après le naufrage et la marée-noire de l'Erika, les entretiens Science et Ethique 2000, ont eu pour thématique les pollutions qui affectent les écosystèmes du littoral sur le plan maritime et terrestre, sur le thème "Vagues de pollutions: impacts et prévention des pollutions marines et telluriques sur les écosystèmes marins côtiers et révision de la loi sur l'eau".

Sources : AFP / NCAR / gouvernement US /présidence de la République
Photos : White House / NCAR/ US Coast Guard

mardi 15 juin 2010

La Conférence de Bonn sur le climat : une rencontre pour rien ?



Les 5000 délégués de 185 pays réunis à Bonn pour la première conférence post-Copenhague sur les changements climatiques, a vu chacun des protagonistes, camper sur ses positions.

C’est à cette occasion qu’Yvo de Boer qui pilote depuis dix ans les négociations sur le climat laissera sa place en juillet prochain à Cristiana Figueres (*) au poste de Secrétaire exécutif de la convention-cadre des Nations unies pour le changement climatique.
La désignation de Mme Figueres intervient à un moment-clé des négociations internationales sur le climat, six mois avant la 16ème conférence des parties à la Convention-climat de Cancun (Mexique) et six mois après celle de Copenhague 2009, où a été fixé des orientations politiques - mais pas d’accord contraignant - visant à doter la communauté internationale d’un cadre d’action collective pour lutter contre le changement climatique après 2012.

En quittant son poste Yvo de Boer dresse un constat pessimiste, indiquant que «les engagements actuels et les plans [de réduction des GES] de l'ensemble des pays ne vont pas arrêter la croissance des émissions au cours des 10 prochaines années». Pour lui « les engagements actuels des pays industrialisés ne permettent pas d'atteindre l'objectif de réduction de 25 à 40 % des GES (gaz à effet de serre) , que le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) a défini pour que l'humanité ait une chance sur deux — seulement! — de limiter la hausse du climat à 2 °C.»

Cependant certains experts considèrent que les engagements des pays riches vont même se solder par une augmentation des émissions mondiales de 12 à 19 % en 2020 par rapport aux niveaux de 1990. A cela s’ajoutera de façon inexorable les émissions exponentielles des pays émergents. Dès lors une partie de la communauté scientifique considère que l'humanité pourrait « perdre le contrôle du climat parce que la spirale climatique s'alimenterait d'elle-même grâce à la libération du méthane enfoui dans le pergélisol et au fond des mers ».


Les avancées lors de la conférence de Bonn apparaissent dès lors bien dérisoires au regard des vrais enjeux, puisque l’on y a essentiellement défini des objectifs à très longue portée, portant sur une réduction de 80 % des émissions anthropiques d'ici 2050 pour les pays industrialisés, ce qui équivaut, en réalité, à différer le problème sur des gouvernements qui ne seront en place que dans 15 ou 20 ans.

Pour l’ONU «un progrès important devient possible à Cancún sous la forme d'un accord global sur des mesures opérationnelles qui permettraient aux pays de prendre plus rapidement des mesures plus musclées dans tous les volets des changements climatiques». On veut y croire ….. Pourtant, cela signifie ouvertement qu’il ne faut pas s’attendre à autre chose qu’à des mesures techniques à la marge mais pas d’accord en 2010 portant sur des mesures réellement contraignantes visant à stabiliser la hausse du climat, reportant de fait un éventuel accord en 2011 à la conférence des Parties en Afrique du Sud, à un mois de la dernière année du protocole de Kyoto.


La responsable des pourparlers sur la définition d'objectifs de moyen terme (2020), Margaret Mukahanana-Sangarwe, a donc proposé un texte pour tenter de sortir de l’impasse actuelle et fournir une base d'une négociation officielle pour la Conférence de Cancún.

Partant de l'entente de Copenhague, où pays développés et émergents ont convenu de limiter la hausse du climat à 2 °C, le groupe sur la définition d'objectifs de réduction de long terme a proposé de les traduire par une réduction de 25 à 40 % des GES d'origine humaine d'ici 2020.
Mais ce document évite de dire par rapport à quelle année de référence cela s’appliquerait.


Plusieurs pays émergents craignent dès lors l'abandon par les pays développés d'un Kyoto 2 au profit d'une simple entente aussi volontaire que floue d'un Copenhague élargi. Pour ces pays en développement la confiance ne peut être rétablie que si les engagements financiers promis en décembre se concrétisent. Dans l'entente de Copenhague les pays industrialisés ont promis de verser de 30 à 100 milliards par année d’ici et 2020 aux pays en développement qui vont subir l'essentiel des impacts d'un bouleversement climatique dont ils ne sont pas responsables..


Retrouver également les enjeux du changements climatiques aux travers des entretiens Science et Ethique 2009 sur la thématique « L’Heure bleue : le changement climatique et les énergies de la mer ».

Les recherches scientifiques et technologiques sur les énergies de la mer arrivant à une étape décisive et s’inscrivant dans une concurrence mondiale. A la veille de la Conférence des Nations-Unies sur le climat à Copenhague, les entretiens avaient souhaité démontrer l’intérêt des énergies renouvelables de la mer, les enjeux dans le cadre du développement de l’aménagement du littoral européen, l’impact sur la biodiversité et les acteurs du monde de la mer.



(*) Mme Cristina Figueres est membre de l’équipe de négociation du Costa Rica depuis 1995, et est une professionnelle incontestée des questions climatiques. Ces dernières années, elle a apporté son expertise dans le domaine du renforcement des mécanismes de marché établis par le protocole de Kyoto, et a joué un rôle essentiel dans la négociation du Sommet de Copenhague.
Par ailleurs il est important de rappeler que le Costa Rica s’est fixé pour objectif la neutralité carbone d’ici 2021



Sources : AFP / France Diplomatie / RH - 3B Conseils
Visuels : AFP / GIEC

lundi 14 juin 2010

La 4ème Semaine de l’innovation en Bretagne

C’est aujourd’hui que débute la quatrième édition de la Semaine de l’innovation en Bretagne et ce jusqu’au 18 juin prochain à l’initiative de Bretagne innovation (association créée par le Conseil régional coordonnant et animant les PME bretonnes et leurs projets innovants) et du Conseil régional de Bretagne .

Le lancement officiel de la Semaine de l’Innovation en Bretagne organisée par Bretagne innovation, aura lieu ce lundi 14 juin 2010, en direct du Palais des Congrès de Lorient, en partenariat avec le pôle Mer Bretagne.

Cette année, trente villes bretonnes donnent rendez-vous aux entreprises pour cette Semaine qui se place sous le signe d’une innovation responsable avec comme thématique 2010 : « ensemble construisons un avenir responsable… innovons ».


Soixante-dix évènements sont au programme de ce rendez-vous qui doit permettre de mettre en avant la capacité innovante de la Région avec des visites d’entreprises, des conférences, des ateliers… pour découvrir des projets et échanger avec les différents acteurs soutenant l’opération : pôles de compétitivité, Technopoles, centres d'innovation technologique, chambres consulaires, associations d'entreprises et fédérations industrielles, laboratoires et centres de recherche, communautés de communes.... Consultez le programme détaillé et inscrivez vous en ligne.

La Bretagne possède un important potentiel en matière d’innovation. Elle arrive d'ailleurs au 5e rang des régions innovantes françaises selon les indices de classification européens basés sur de nombreux critères (nombre de brevets, budget consacré à la Recherche et Développement…) Sa population très qualifiée, ses grandes compétences en recherche et développement, son puissant système de soutien aux entreprises innovantes, sa forte culture de réseau, son identité bretonne bien marquée sont perçues comme des gages de qualité…

La région excelle dans quatre secteurs :
- l’agroalimentaire,
- les technologies de l’information et de la communication,
- la filière maritime
- l’automobile.
Chacun possède un pôle de compétitivité, permettant de mettre en relation entreprises et chercheurs afin qu’ils mettent en commun leurs savoirs et leurs compétences avec un seul objectif : l’innovation.

La Bretagne est aussi une terre d'expérimentations dans des domaines comme la santé, les énergies renouvelables ou encore la domotique, les véhicules propres.


Dans le cadre de cette semaine et parmi toutes les animations proposées, notons la conférence organisée ce mercredi 16 juin en partenariat avec le Technopole de Brest Iroise (TBI) et Vigisat sur « Les images satellites, une source d'innovation pour le développement de nouveaux services » qui traitera de la gestion des territoires, d’océanographie opérationnelle, de sécurité, du climat, et des supports aux situations d'urgence, …
Depuis septembre 2009, les centres de recherche et les entreprises bretonnes disposent de leur propre source d'images radar de la France continentale : au travers de Vigisat, première station civile de réception directe d'images satellites radars.
Programme et inscription sur le site internet du Technopôle


Pour aller plus loin ……

La politique enseignement supérieur, recherche et innovation de la Région en quelques mots : La Bretagne, région de l'innovation
 - 5e région française pour l'innovation 
- 1e région de France à avoir adopté un schéma régional de l'innovation dans le respect de ses engagements européens
 - 4 pôles de compétitivité (agroalimentaire, automobile, mer et TIC) 
- Plus de 7500 chercheurs dans les secteurs publics et privés


L'agence économique de Bretagne

L'Agence économique de Bretagne (AEB) est un outil au service d'une politique régionale qui vise à accroître l'attractivité et la compétitivité économique.
Chef de file du développement économique, la Région lui a confié une double mission : l'AEB est à la fois un espace de réflexion stratégique entre les acteurs économiques (État, branches professionnelles, partenaires sociaux...) pour améliorer l'efficacité des politiques publiques et une structure de coordination des opérateurs au service des entreprises (les organismes chargés d'accompagner l'innovation comme Bretagne innovation, l'activité à l'international comme Bretagne international, l'amélioration des conditions de travail comme l'Aract, etc.).

L’Agence économique de Bretagne et le Pôle Mer Bretagne sont partenaires du blog des énergies de la mer qui vous permet chaque jour de suivre l’actualité des énergies marines dans le monde.

Sources : : Région Bretagne / Technopole Brest Iroise / RH 3B Conseils

vendredi 11 juin 2010

Le Prix du Livre Environnement 2010 de la Fondation Veolia


Depuis 2006, la Fondation d'entreprise Veolia Environnement décerne le Prix du Livre Environnement, une initiative destinée à soutenir, encourager et promouvoir les écrivains et les maisons d'édition qui concourent à la sensibilisation du grand public aux enjeux majeurs de la planète.

La production éditoriale dédiée à l'environnement est chaque année plus abondante et le Prix du Livre Environnement, à travers les œuvres présélectionnées, nommées et distinguées, souhaite porter un éclairage particulier sur les parutions les plus remarquables.

Le Prix est décerné par la Fondation d'entreprise Veolia Environnement, l'une des plus grandes fondations privées françaises qui aide des actions d'intérêt général et sans but lucratif concourant au développement durable. Ses priorités sont notamment la solidarité, l'insertion professionnelle et la protection de l'environnement, en France ou à l'étranger.

Le Jury du Prix 2010 est présidé par Claude Michelet. A l'issue de la délibération du Jury réuni à la Bibliothèque nationale de France (site de l'Arsenal) à Paris, la Fondation d'entreprise Veolia Environnement a rendu publics les lauréats du Prix du Livre Environnement 2010.


Lauréat 2010 : "Une écologie du Bonheur " d'Eric Lambin
aux éditions Le Pommier


Avons-nous besoin de la nature pour être heureux ?
Les changements environnementaux ont-ils réellement un impact sur le bien-être humain ?
En d'autres mots, défendre L'environnement ne revient-il pas à défendre notre bonheur ?

Bien sûr, le sentiment de responsabilité reste de mise dans la transition vers un développement durable, mais le discours alarmiste ne pourrait-il être relayé par une argumentation positive ? Quelques pays ouvrent la voie ? Costa Rica, Bhoutan ?


Avec des programmes de développement novateurs : il existe des pistes concrètes permettant de réconcilier quête du bonheur et maintien de l'intégrité de la nature.
Il n'empêche, le tableau, reste sombre. L'homme s'est d'ores et déjà sévèrement séparé de la nature, et il existe un clivage immense entre pays riches et pays pauvres.

Les conséquences de ce double constat sont sévères : l'émergence de nouvelles maladies ainsi que de nouvelles sources d'insécurité pourraient en être les premiers symptômes.
Cet ouvrage offre une synthèse claire, remarquablement documentée, de l'interaction entre le bonheur humain et l'environnement.

Il témoigne de l'importance pour l'homme des satisfactions émotionnelles et spirituelles qu'il éprouve au travers de l'expérience de son appartenance au monde naturel.


La mention "Jeunesse 2010" : "Les énergies " d'Emilie Beaumont, Emmanuelle Lepetit et Yves Lequesne
aux éditions Fleurus

Pour les 6 à 9 ans.
Comment étaient utilisés les premiers moulins ?
Comment l'invention de la Cocotte Minute a-t-elle changé le monde ?
Comment fabrique-t-on de l'électricité avec le charbon ?
Pourquoi les pétroliers ont-ils une double coque ?
Pourquoi l'énergie nucléaire est-elle si explosive ?
Comment le Soleil produit-il de l'énergie ?
....

Toutes les réponses à ces questions et à plus de 300 autres sont rassemblées dans cet ouvrage qui est une vraie mine d'informations, plus étonnantes les unes que les autres, pour les petits et pour les grands.


Cette année, le Prix du Livre Environnement est décerné en partenariat avec Le Point, avec la participation d'UshuaïaTV.

Retrouver les lauréats des années précédentes

Sources : Fondation Veolia/ RH - 3B Conseils

jeudi 10 juin 2010

OSPAR : Sommet de l’environnement de l’Atlantique Nord-Est


Nous avons évoquez dans ce blog à plusieurs reprises les activités menées dans le cadre de l’OSPAR et notamment la mise en œuvre de l’évaluation complète de l’état de la santé de l’Atlantique Nord-Est (articles du 3 novembre 2009 et 15 février 2010 ).

Dans la perspective du Sommet de l’environnement de l’Atlantique Nord-Est, réunion ministérielle des États signataires de la Convention OSPAR qui doit se tenir à Bergen, en Norvège en du 20 au 24 septembre prochain et pour célébrer la journée mondiale des océans , la Commission d'OSPAR a lancé un site Internet OSPAR 2010 consacré à cette réunion ministérielle d'OSPAR.

Ce site Internet très graphique fournit des informations sur les enjeux clés qui seront discutés par les ministres, et illustre les réalisations d'OSPAR durant la dernière décennie, avec notamment des entretiens vidéo de délégués de la Commission d'OSPAR. Il inclut également des études de cas sur les écosystèmes riches et divers de l'Atlantique du Nord-Est. Le site Internet sera mis à jour régulièrement et inclura des médias sociaux au cours de l'été. Il met en avant la richesse et la valeur de notre environnement marin, l'importance d'équilibrer les usages par l’homme et la santé écologique des océans et enfin la pertinence de la coopération politique à l’échelle des bassins maritimes.

Ce Sommet de l’environnement en septembre 2010 constituera une opportunité pour les ministres des Parties Contractantes à OSPAR (*) de célébrer certaines réussites importantes pour l’environnement de l’Atlantique du Nord-est, d’identifier les prochains défis et plus encore d’engager aux travers des débats des perspectives nouvelles sur le futur de l’environnement marin.


Réunion informelle des ministres de l’Arctique

Au même moment, le désastre dans le Golfe du Mexique a douloureusement rappelé la nécessité de protéger l'environnement marin partout ailleurs. La zone maritime d'OSPAR s’étend jusqu’au Pôle Nord couvrant une portion des eaux arctiques. Cette semaine, en plus des principaux orateurs du Conseil de l’Arctique et de l’Organisation Maritime Internationale, les deux secrétaires exécutifs d'HELCOM (**) et d'OSPAR ont été invités à donner des présentations lors de la réunion informelle des ministres de l’Arctique à Ilulissat, Groenland.

Les ministres de l’Arctique se concentreront sur les impacts potentiels de la navigation maritime en pleine croissance, en raison du recul prévu des glaces de mer arctiques qui influencera la navigation et les routes maritimes à l'avenir. Les impacts de la navigation maritime dans les eaux froides arctiques sont potentiellement plus grands que dans les eaux plus chaudes et pourraient s'ajouter aux pressions sur les espèces arctiques qui sont accoutumées à un environnement froid et qui dépendent de la glace de mer. Comprendre les chaînes alimentaires dans l’environnement marin arctique et surveiller la biodiversité est essentiel. Une protection supplémentaire, par exemple pour les animaux en période d'élevage, de repos au cours de leur migration, et d’hivernage peut être nécessaire. Le travail sous-jacent au bilan de santé 2010 (***) d’OSPAR (QSR 2010) indique déjà, par exemple, que les populations d’oiseaux marins dans les eaux arctiques font l’objet de pression importante, probablement en raison des changements dans leurs approvisionnements en nourriture.

Les travaux d'OSPAR sur la diversité biologique de la mer complètent ceux entrepris par d'autres forum internationaux tels que la Convention pour la Diversité Biologique (CBD) et l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).


La Commission OSPAR a également développé des éléments de programme de travail basés sur une invitation de la Cinquième Conférence de la Mer du Nord pour considérer le besoin de coopération internationale sur la planification spatiale marine et la gestion. Les résultats de ces travaux sont étroitement liés à ceux de la Politique maritime de la Commission Européenne.


(*) La Commission OSPAR a été instituée par la Convention OSPAR pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-est de 1992 qui a unifié et actualisé les Conventions d’Oslo de 1972 et de Paris de 1974. Elle réunit les gouvernements de l’Allemagne, de la Belgique, du Danemark, de l’Espagne, de la Finlande, de la France, de l’Irlande, de l’Islande, du Luxembourg, de la Norvège, des Pays-Bas, du Portugal, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Suisse ainsi que la Communauté européenne.

(**)
La Commission de protection de l'environnement marin en Mer Baltique, habituellement désignée sous le nom de Commission d’Helsinki (HELCOM), est une organisation intergouvernementale constituées des neuf pays côtiers de la mer Baltique - Danemark, Estonie, Finlande, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pologne, Russie et Suède - et de la Communauté Européenne, travaillant à protéger l'environnement marin de la Mer Baltique contre toutes les sources de pollution et pour assurer la sûreté de la navigation dans la région.

(***)
Les QSRs sont publiés périodiquement en tant qu'évaluations jalons et résultent des efforts conjoints des parties contractantes. Le bilan de santé 2010 examinera tous les aspects de l'influence humaine sur la mer, y compris les contaminants, les nutriments et les substances radioactives et les effets des activités humaines telles que l’industrie du pétrole et du gaz offshore, les parcs éoliens offshore, la navigation maritime, et la pêche. L’efficacité des politiques mises en œuvre pour protéger l'environnement marin sera évaluée et les futures actions prioritaires seront définies.


Pour aller plus loin retrouver l’intervention d’Audrey Baconnais-Rosez de la Commission OSPAR lors des entretiens Science et Ethique 2007.
Son intervention portait sur le thème : « Quels espaces pour les énergies renouvelables marines ?»


Sources : OSPAR / RH - 3B Conseils