lundi 23 août 2010

Urgent, un vacataire scientifique

Rennes (France - UE) - 3B Conseils - 23 août 2010

Pour son exposition « Laboratoire de Merlin », l'Espace des sciences recrute un animateur scientifique du 1er septembre au 2 janvier 2011, placé sous la responsabilité des médiateurs du centre de culture scientifique et technique...
Envoyer CV et lettre de motivation avant le 28 août 2010
Pour tous renseignements, contacter un médiateur de l'Espace des sciences, tél : 02 23 40 66 40. pour en savoir plus : http://www.espace-sciences.org/jsp/fich

Infos : BB

vendredi 20 août 2010

Europe écologie, Les Verts et les énergies de la mer

NANTES - (France-U.E.) - 20/08/2010- 3B Conseils - Les éoliennes de la Baie de Saint Brieuc

Un Parti politique (www.journeesdete.fr) s'empare des énergies de la mer à l'occasion de son université d'été. Lors de l'atelier préparé par Guillaume Marie géographe, animé par Christian Bucher (www.brest-ouvert.net) et Antoine Bonduelle des Commissions Mer & Littoral et Energies des Verts, quatre témoins ont présenté un état des lieux sur le développement des énergies de la mer. Christophe le Visage (ex du SG Mer), Philippe Gouverneur du Syndicat des énergies renouvelables, Gérald Hussenot, Secrétaire général du Comité régional des pêches de Bretagne et Violaine Mérrien, chargée de mission pour les énergies de la mer. (voir blog médias des energiesdelamer.blogspot.com)

Par ailleurs, une importante réunion organisée par M. Michel CADOT, Préfet de la Région de Bretagne, Préfet de l’Ille-et-Vilaine, http://www.bretagne.pref.gouv.fr/, se tiendra lundi prochain 23 août à la Préfecture. Premier résultat, cela devrait permettre à M. Jean-Louis Borloo d'annoncer début septembre les sites propices retenus par l'Etat pour l'implantation des PARCS ÉOLIENS EN MER. En effet, les propositions pour la Région Bretagne sont attendues avec impatience. C'est au cours de cette réunion finale à laquelle participeront notamment le Comité régional des pêches de Bretagne et les trois développeur Poweo, Nass&Wind et Vent d'Ouest que tous les acteurs pourraient trouver un accord de co-habitation. Les professionnels de la pêche souhaitent une véritable concertation et n'ont pas d'opposition de principe à l'implantation d'énergies renouvelables en mer. Les développeurs devraient, avec l'aide de Philippe Gouverneur du SER mutualiser une partie de leurs propositions dans un espace partagé.


Article : Brigitte Bornemann.

mardi 10 août 2010

Sur vos agendas : les 14èmes « Energies : Villes et Ports de demain »


Chers amis lecteurs,

L’équipe du blog Science et Ethique prend quelques jours de vacances.

D'ici notre retour, à la fin de la période estivale, nous vous encourageons à lire ou relire les articles de l’année écoulée et les archives des entretiens Science et Ethique.

Nous vous remercions de votre confiance et de votre fidélité, nous vous donnons rendez-vous à la rentrée.

D’ores et déjà nous vous invitons à inscrire sur vos agendas les dates des 14èmes entretiens Science et Ethique les 18 et 19 octobre 2010 à Océanopolis Brest sur le thème « Énergies : Villes et ports de demain ».

vendredi 6 août 2010

A découvrir ou redécouvrir : Alexandre Romanès, l’amoureux de la mer, du cirque et la culture tzigane en partage

Né en 1951 dans le clan Bouglione, Alexandre Romanès a été dompteur de lions. Rom, directeur de cirque et poète il a créé, avec sa femme Délia (venue de Roumanie et rencontrée en 1992) son propre cirque pour inventer des spectacles magiques « le Cirque Tzigane Romanès » .


Entretemps, il a vécu, est devenu un grand joueur de luth, un spécialiste de la musique baroque et a rencontré Jean Genet : «C'est lui qui m'a offert mon premier beau luth. Pendant dix ans, jusqu'à sa mort, on s'est vus un jour sur deux. Dans sa chambre, il y avait un lit de camp; dans un coin, des tas de paquets de Gitanes vides ; et sur les murs, des affiches sur lesquelles il écrivait, dessinait parfois, un spectacle dont nous rêvions ensemble, une sorte de conte de fées. Enfin, à sa façon.
Il me demandait : «Est-ce que c'est faisable sur une piste ?» Il a même fait l'arbre généalogique de ma famille jusqu'à mon arrière-grand-père, qui avant la guerre de 14-18 était montreur d'ours dans les rues » comme il le confiait au Nouvel Observateur en 2009.

Le chapiteau, chez les Romanès, c'est la pièce d'à côté, le foyer : rien pour l'esbroufe, tout pour le coeur, et la culture tzigane en partage. Jusqu’en avril dernier, chaque soir, Alexandre Romanès et son épouse Délia ont veillé sur les diablotins du «Paradis tzigane», le spectacle qu’ils présentaient Porte de Champerret à Paris.

Grand voyageurs comme le sont les gitans, il aime la mer (et donc la Bretagne où il est venu plusieurs fois notamment à Brest), il rentre de Shanghai où il était en juin l’invité du Pavillon française de l’exposition universelle… l’appel de la mer et de la fête qui unissent les gitans chaque année les 24 et 25 mai aux Saintes-Marie-de-la-Mer, rendez-vous incontournable de la communauté du voyage.

Alexandre Romanès publie dans le Nouvel Observateur une tribune de libre « les corbeaux sont les gitans du ciel »

Alexandre Romanès a publié : «Un peuple de promeneurs» (Le Temps qu'il fait) et «Paroles perdues» (Gallimard). Le troisième, «Lapidaire», doit paraîtra bientôt.

Article RH 3B Conseils
Sources Nouvel Observateur / Cirque Romanès

jeudi 5 août 2010

Des réseaux émergeants pour structurer et développer la filière microalgues en France


Les microalgues, plantes microscopiques sont présentes, notamment dans les rivières, les lacs et les océans. Elles nécessitent pour leur croissance du soleil, de l’eau et du gaz carbonique. Riches en lipides, elles font l’objet de recherches et d’expérimentation mobilisant des investissements conséquents.

Leur utilisation se structure autour de trois types de débouchés : la production de molécules à haute valeur ajoutée pour l’alimentation et la santé humaine, la dépollution des effluents aqueux et gazeux. la production de biocarburants.

En 2009, les pôles de compétitivité à vocation mondial Mer Bretagne et Mer PACA et le pôle de compétitivité Trimatec, ont signé un accord national, associant l’Ifremer, le CNRS et le CEA, dont l’objet est de contribuer à l’organisation d’une filière française de production et de valorisation des microalgues à usage industriel. Cet accord est désormais étendu au pôle de compétitivité IAR.

Ce type d’entente se traduit par la colabellisation de projets, tel le projet Salinalgue, financé dans le cadre du 9ème appel à projets du FUI. Il s’agit du plus gros projet européen portant sur la culture de microalgues pour la production de bioénergies et de bioproduits. D’un coût total de 7,45 millions d’euros, Salinalgue recevra une aide de 3,9 millions d’euros.

Par ailleurs, l’étude bibliométrique réalisée en 2009 dans le cadre de l’action collective Algasud (*) montre une forte croissance des publications et des dépôts de brevets depuis les années 1990 avec une nette augmentation depuis 2008.


Ainsi, la France qui est l’un des premiers acteurs de la recherche dans le champ des microalgues avec des organismes tels que le CNRS (premier organisme de recherche avec 200 publications ou brevets), l’Ifremer et le CEA, se situe au 1er rang pour les publications et au 4ème rang pour les brevets. Par contre, elle ne représente que 5% des investissements sur les projets dans ce domaine. Ce chiffre met en évidence le besoin d’améliorer le transfert des connaissances scientifiques vers l’industrie.

Afin de hisser la France aux premiers rangs mondiaux de production et de valorisation des microalgues, il importe de structurer le domaine au niveau national. Au-delà de cette structuration nécessaire, il conviendra de mettre en place des plates-formes technologiques qui permettront de passer de la recherche au développement industriel en mettant en avant les spécificités de la France et des Territoires d’Outre Mer.

(*) Algasud vise à structurer et à développer la filière algues sur le pourtour méditerranéen français. Initiée en 2009 en Languedoc-Roussillon, Algasud est portée par le pôle de compétitivité Trimatec, est financée par l’Europe, l’Etat et la région Languedoc-Roussillon.


Pour en savoir plus sur les développements énergétiques et suivre quotidiennement l'actualité des énergies de la mer consultez le blog des énergies de la mer.

Article RH 3B Conseils

Sources lettre des Pôles
Photo : Ifremer

mercredi 4 août 2010

Etude du front thermique en Mer d’Iroise


Nous évoquions dans l’article du blog du 02/08/2010 la nouvelle campagne scientifique du navire de recherches océanographiques « Le Suroît » d'Ifremer aux Açores – située sur la dorsale médio-Atlantique – zone de séismes.

Huit scientifiques, géologistes et géophysiciens de l’IUEM à Brest - l'Institut universitaire européen de la mer – vont en effet tenter de localiser lesdits séismes à la jonction des plaques d’Amérique du Nord et de l’Eurasie.

Une nouvelle mission scientifique baptisée Fromvar - qui s’inscrit dans le cadre du projet Epigram - est actuellement en cours aux larges des côtes bretonnes qui associe huit chercheurs, sous la direction de Louis Marié du Laboratoire de physique des océans et de Marc-André Gutscher du Laboratoire du domaine océanique de l’IUEM. Sont également associés à cette mission la Station biologique de Roscoff, le CNRS, l’UBO, l’Ifremer ou encore l’IRD.

Embarqués à bord du navire de recherche océanographique Côtes-de-la-Manche, les huit scientifiques doivent étudier la structure hydrologique – température et salinité - de la mer d’Iroise et notamment le front thermique.

Leur objectif est de comprendre où se trouve la séparation – thermocline - entre les deux couches d’eau grâce à des mesures acoustiques, sismiques, lesquelles seront comparées avec des mesures directes de la température des eaux, afin de tenter d’améliorer les modèles de prévision.


Article RH 3B Conseils
Sources Ifremer / IUEM /

mardi 3 août 2010

« Radiographie » du champ d'algues de Molène

Situé dans le Parc marin d’Iroise, le champ d'algues de Molène est le plus important d’Europe, il est aussi reconnu comme l’un des plus diversifiés. Il fait actuellement l’objet d’une surveillance et d’un examen attentif par les scientifiques et selon les observateurs du Parc celui-ci se porte bien – a contrario du champ d'algues en Bretagne-Sud qui connaît une certaine régression-.

Le parc marin d’Iroise a initié un programme ambitieux pour mieux connaître son champ d'algues situé à la jonction des eaux froides du nord et des eaux chaudes du sud. Cette situation particulière lui confère également une diversité étonnante où cohabitent des algues venues de Norvège (laminaria digitata et hyperborea) et du Portugal (saccorhira polyschides). C’est richesse l’est aussi au niveau de la biodiversité, le champ d’algue constituant un habitat pour de nombreuses espèces comme les dauphins ou les phoques témoignant de la bonne qualité du milieu…. comme le signale Philippe Le Niliot, responsable scientifique du Parc.

Le programme du Parc marin pour connaître le champ d'algues de Molène mobilise d’important moyens comme une cartographie complète, réalisée avec le Service hydrographique de la Marine (SHOM) à partir d'un avion capable de balayages électroniques sur 240m de largeur et jusqu'à 20m de profondeur. A cela s’ajoute des levés bathymétriques avec l’Ifremer et des actions de terrains menées par les agents du parc.

Cette « radiographie » du champ d'algues doit permettre d'observer son évolution et de prendre si besoin des mesures d'adaptation pour en assurer le caractère durable. Cette une gestion responsable pour la préservation de la ressource se fera en lien avec les scientifiques, les professionnels et les élus représentés au sein du Parc marin.

Cette bonne vitalité du champ d’algue de Molène se retrouve également dans son exploitation goémonière depuis plus de 170 ans. Le port de Lanildut est d’ailleurs le premier port européen de débarquement des algues (voir article du blog du 23 juillet 2010 sur le Forum de l’algue qui se tient chaque année à Lanildut).


Cette exploitation permet une extraction chaque année, de 50.000 tonnes de laminaria digitata, algue située à un niveau peu profond (jusqu'à cinq-six mètres) au moyen du « scoubidou ». Cependant la demande de laminaires - pour la cosmétique ou l’alimentaire notamment - étant en croissance exponentielle, les goémoniers sont passés à l'exploitation de l'espèce hyperborea que l'on trouve jusqu'à 30 mètres de profondeur, avec une récolte de 12.000 tonnes effectuée au moyen du procédé dit du «peigne».


Pour aller plus loin dans la connaissance des algues :

Les journées Science et Ethique découverte
En 2009 au Conquet et à Lanildut s’est déroulé la première « Journée Science et Ethique découverte » visant à présenter aux scolaires une activité économique qui s’est développée dans ces deux communes du littoral autour de la pêche et de l’exploitation du champ d’algues de l’archipel de Molène. 



Les algues sont un enjeu économique et social important pour les communes qui bordent le Parc marin et d’une manière générale pour les activités pharmaceutiques, cosmétiques et alimentaires. 



Les jeunes ont aussi pu découvrir le rôle important que revêt le plus grand champ d’algues européen de l’archipel de Molène. C’est un site de reproduction, d’alimentation pour la faune exploitée par les hommes et une ressource en matière première pour l’industrie chimique. 

Dans d’autres sites, des micro-algues seront exploitées pour les énergies du futur comme bio-carburant. 


Lors de cette journée, les scolaires sont à la rencontre des plus anciens qui ont connu de manière artisanale et semi-industrielle l’exploitation des algues.

Une nouvelle journée découverte sur les algues sera organisée pour les élèves des deux communes dans les semaines suivant la rentrée scolaire 2010.


La maison de l’algue à Lanildut
Centre d'interprétation de l'algue, situé sur le port de Lanildut, au second hangar, elle est ouverte de juin à septembre. 
La Maison de l’Algue présente une exposition ludique qui retrace la place des algues dans le monde vivant, permet d’identifier les différentes familles d’algues, les zones de récolte, et de mesurer l’importance nationale du champ d’algues de la Mer d’Iroise.

Elle offre également la possibilité de revivre l’épopée des goémoniers d’autrefois en découvrant leurs bateaux, leurs outils de travail, mais aussi des maquettes,des films et des photographies qui témoignent de l’âpreté de leur vie quotidienne. La visite des 11 fours à goémon encore visibles à Lanildut aide à mesurer l’ancienneté de ce métier sur la commune.


Dans la Maison de l’Algue, des fiches et ateliers pédagogiques sont proposés gratuitement aux petits comme aux plus grands : découverte de l’utilisation traditionnelle des algues ainsi que celles d’aujourd’hui, identification des algues, initiation à la cuisine aux algues, réalisation d’un herbier marin ou d’un tableau d’algues…!
Des panneaux de l’exposition « les énergies de la mer : l’or bleu » réalisées par 3B Conseils sont présentés au public.


Le musée des goémoniers à Plouguerneau
Depuis 1985, le musée des goémoniers et de l’algue à Plouguerneau a pour pour objectif la collecte, la sauvegarde, la mise en valeur et la transmission du patrimoine maritime et culturel. L’originalité de cet écomusée se situe dans le fait que, présentant l’évolution de son territoire de référence, il affirme la modernité des écomusées à travers l’évocation du métier de goémonier. En fait, celui-ci est fortement lié au « pays » depuis le début du XIXe siècle et, aujourd’hui plus que jamais, les industriels ont recours aux algues récoltées sur la côte Nord du Finistère pour la fabrication de nombreux produits de consommation courante.

Ce métier a connu des mutations technologiques et des changements dans ses pratiques du XIXème siècle à nos jours. Les goémoniers sont bien moins nombreux qu’autrefois mais leur récolte d’algues (laminaires) est plus que jamais d’actualité et indispensable à nombre de filières agroalimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques, paramédicales et autres.

Artcle RH 3B Conseils
Sources : Parc marin d'Iroise / Télégramme

lundi 2 août 2010

"Le Suroît" de l’Ifremer va traquer les séismes aux Açores


Après sa mission baptisée «Aspex», en mai dernier qui l’a mené du sud de la Bretagne jusqu'au plateau des Landes, le long de la côte basque, afin de comprendre ce qui fait se déplacer les masses d'eau sur le plateau continental (*) dans le golfe de Gascogne - à des profondeurs comprises entre 50 et 200 mètres -, le navire de recherches océanographiques « Le Suroît » (**) d'Ifremer, a appareillé pour une nouvelle campagne.

Celle-ci va le mener aux Açores – située sur la dorsale médio-Atlantique – zone de séismes. Huit scientifiques, géologistes et géophysiciens de l’IUEM à Brest - l'Institut universitaire européen de la mer - sous la direction de Julie Perrot vont tenter de localiser lesdits séismes à la jonction des plaques d’Amérique du nord et de l’Eurasie.

Pour les scientifiques deux raisons sont possibles : des failles ou des remontées magmatiques (remontées de roches à 1300 degrés).
Ils vont étudier sur zone les processus hydrothermaux et leurs conséquences biologiques sur la faune et également les « fumeurs » - des cheminées se formant en profondeur où l’on retrouve des sulfates et métaux rares (avec un intérêt économique quant à l’exploitation de ces ressources).

S’agissant des tremblements de terre, jusqu’à présent les scientifiques disposaient essentiellement de données recueillies à partir des stations terrestres. Désormais grâce à des hydrophones les données sont plus précises.

(*) Les appareils de relevés posés sur le fond mesurent la température et la salinité de l'eau, ainsi que les courants entre le fond et la surface, tous les deux mètres. les données fournies pour tenter de comprendre le phénomène. 



(**) Le Suroît, construit en 1975 et modernisé en 1999, est un navire de 56 m de long et de 11 m de large. Il fait partie de la flotte scientifique gérée par GENAVIR.
Ses équipements scientifique totalement renouvelés lui permettent d'entreprendre des missions très diverses : bathymétrie, carottage, dragage, chalutage à perche, sismique haute résolution et très haute résolution, bathysonde/hydrologie, engins remorqués du type SAR, mouillages, travaux de station.
Selon le type de mission, son équipage compte de 16 à 23 personnes, et il peut accueillir jusqu'à 17 scientifiques.


Article RH 3B Conseils
Sources : Ifremer / Télégramme
Photo Ifremler