mardi 9 février 2010

« Vagues d’échanges sur le littoral » : Conférence « Ports de plaisance surchargés et listes d’attente interminables : quelles solutions ? »



Le littoral est victime de son succès : on y vit, on s’y divertit, on y travaille… et on le dégrade ! Comment concilier les activités économiques et de loisirs sans nuire à l’environnement ?

Telle est la problématique retenue par la sixième édition des « Vagues d’échanges sur le littoral », organisée par les étudiants du Master Expertise et Gestion de l’Environnement Littoral (EGEL) de l’Institut Universitaire Européen de la Mer  (IUEM) de Brest, qui tente ainsi  d’apporter des éléments de réponse depuis le 26 janvier dernier avec ses tables rondes, ouvertes au public, à Brest à Faculté des lettres Victor Ségalen (Amphithéâtre1 – 20h15) UBO.

La 3ème conférence organisées par des étudiants du Master  EGEL  de Brest se déroule ce 9 février
Après les tables rondes  autour des thèmes :
- les marées vertes  (le 26 janvier)
 - l’Erika 10 ans après  (le 2 février)
c’est la question des ports de plaisance surchargés…., qui sera débattu aujourd'hui.

« Ports de plaisance surchargés et listes d’attente interminables : quelles solutions ? »

Les ports de plaisance ont un impact économique, environnemental mais également sur l’image même des communes littorales.  Cependant, ils ne parviennent plus à répondre à une demande croissante en places. De nouveaux aménagements sont évoqués mais souvent remis en questions.

« La France dispose du plus important espace nautique d’Europe avec 5 500 kilomètres de côtes mais, avec 4,5 millions de Français qui pratiquent la plaisance (voile ou moteur), les ports français sont proches de la saturation.
La capacité d’accueil à flot est estimée à 226 000 places. La flotte active est en croissance régulière alors que l’offre portuaire évolue peu. Le manque de place dans les ports est évalué par la fédération française des ports de plaisance à 54 000 anneaux.

Cette problématique liée à la saturation des ports est commune à l’ensemble de la façade atlantique. Elle est en grande partie due à la faible mobilité des plaisanciers et à un stationnement résidentiel à l’année.


Pour répondre aux nombreuses interrogations des gestionnaires et des usagers des ports de plaisance, le Ministre chargé de la mer et le Conseil supérieur de la navigation de plaisance et des sports nautiques (CSNPSN), ont décidé, en 2003, de créer un comité destiné à favoriser la mise en œuvre de solutions concrètes. Le CODCAP (Comité pour le développement des capacités d'accueil de la plaisance) a répertorié 267 projets d’extension ou de restructuration des ports de plaisance. La réalisation de ces projets permettra, dans un délai de sept à huit ans, de dégager 30 000 à 34 000 places supplémentaires.

De nombreuses solutions sont évoquées et certaines ont même déjà été mises en place sur le littoral français : la reconversion d’anciens ports de pêche ou militaires en ports de plaisance, la création de nouveaux ports, l’implantation de ports à sec ou parcs à bateaux, la création de ports « souterrains », ainsi que d’autres techniques permettant de rationaliser les espaces portuaires et ainsi gagner de la place, si précieuse de nos jours.
 

Cependant ces différentes solutions sont soumises à quelques interrogations. Ces aménagements sont-ils économiquement et écologiquement viables ? Les récents évènements économiques et la prise de conscience générale de préservation de l’environnement ont certainement changé la donne et remettent le débat sur la table. »

Relire l'article du blog " une gestion environnementale des ports de plaisance pour la qualité des eaux littorales" du 29 décembre 2009. 



Sources : UIEM - Master EGEL / RH - 3B Conseils