lundi 15 février 2010

Le travail de la Commission OSPAR inspire les recommandations sur le « bon état écologique »

La Commission OSPAR  qui a été instituée par la Convention OSPAR   pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-est de 1992 a unifié et actualisé les Conventions d’Oslo de 1972   et de Paris de 1974.  Elle réunit divers gouvernements du continent européen (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Irlande, Islande, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Suisse) ainsi que la Communauté européenne. (voir article du blog du 3 novembre 2009).


Le travail de la Commission OSPAR sur les critères et méthodologies de qualité écologique a été reconnu par les groupes scientifiques mettant au point les spécifications pour la directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin », comme des critères techniquement robustes et appropriés pour déterminer le « bon état écologique » exigés par la directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin » de la Commission européenne.

L’objet de la directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin » (adoptée en juin 2008) est de protéger plus efficacement l’environnement marin à travers l’Europe. Son but est d’atteindre le bon état écologique des eaux marines dans l’Union Européenne et de protéger les ressources sur lesquelles dépendent les activités socio-économiques. La directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin » constitue la composante environnementale vitale de la future politique maritime européenne, conçue pour atteindre le plein potentiel économique des océans et des mers en harmonie avec l’environnement marin.

Durant les 6 derniers mois, les groupes de travail scientifiques ont développé les 11 descripteurs individuels de « Bon état écologique ». De grandes différences existent entre les descripteurs, liées à la fois à la connaissance de fond et aux expériences précédentes. Cependant, le travail d’OSPAR a surtout prouvé son importance pour les descripteurs sur la biodiversité, la chaîne alimentaire, l’eutrophisation, les polluants, les déchets et le bruit.

A cet égard, les groupes de travail ont spécifiquement mis l’accent sur les différentes approches d’OSPAR développées dans le cadre du programme commun de surveillance et d’évaluation. Les experts d’OSPAR ont contribué aux groupes de travail en tant qu’observateurs et de nombreux rapports sur les descripteurs font référence aux publications d’OSPAR.

Le professeur David Johnson, secrétaire exécutif d’OSPAR explique que « nous apprécions particulièrement la reconnaissance des groupes scientifiques envers les objectifs de qualité écologique d’OSPAR (EcoQOs), qui récompensent les efforts de nombreux experts d’OSPAR. Ces indicateurs et ces objectifs ont mis 15 ans à être développés ainsi qu’à être testés en mer du Nord. Manifestement, ils ne sont pas tous applicables dans chaque région maritime en Europe mais ils fournissent une approche solide qui peut être adaptée dans certains cas. ».
La Commission européenne étudie maintenant les recommandations scientifiques dans le but d’adopter, le 15 juillet 2010, une décision sur les critères et méthodologies à mettre en place afin de déterminer le « Bon état écologique » (directive-cadre « Stratégie pour le milieu marin », article 9 (3)) basés sur des connaissances scientifiques saines. En septembre, OSPAR lancera une évaluation générale importante de l’Atlantique du Nord-est, le bilan de santé 2010.

Références
OSPAR publication numéro 404/2009
The OSPAR system of Ecological Quality Objectives for the North Sea, a contribution to OSPAR’s Quality Status Report 2010
OSPAR publication numéro 406/2009 Evaluation of the OSPAR system of Ecological Quality Objectives for the North Sea



Sources :  Commission OSPAR  / RH – 3B Conseils