lundi 26 avril 2010

120 chercheurs internationaux réunis à Brest pour discuter de la modélisation des vagues.




À Brest, durant deux jours, plus de cent vingt physiciens et chercheurs réunis à l’Ifremer doivent se pencher sur les phénomènes d’ondulation des mers et océans, discuter de mesures et de la modélisation des vagues.


Cette discipline comme l’indique Fabrice Ardhuin, de l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer à Brest fait l’objet d’une attention particulière depuis les années 1920. En effet, une bonne connaissance de ces phénomènes trouve des applications dans de nombreux domaines comme par exemple en matière de sécurité maritime ou de traitement des pollutions en mer, notamment pour affiner la dérive d'une nappe d'hydrocarbure.

Fabrice Ardhuin rappelle également que « pour la préparation du Débarquement (6 juin 1944) de nombreux physiciens ont ainsi été mobilisés. "Depuis les années 1970, ces observations ont trouvé de multiples débouchés comme pour la « conception et l'installation des plateformes pétrolières offshore ».

A présent, c’est vers l’éolien offshore que ces travaux se portent comme pour les projets de récupération de l'énergie de la houle. Pour en savoir plus sur l’énergie des vagues et sur l’éolien offshore, consultez le blog des énergies de la mer.

Parmi les études les plus récentes qui seront largement débattues durant ces deux jours les connaissances sur les vagues courtes et leur déferlement. « Un déferlement dont on essaie de savoir dans quelle proportion il participe à l'absorption ou/et à la redispersion des gaz comme le CO2. »

L’observation des mers et des océans et leurs incidences sur la zone côtière est sujet à de multiples facteurs : la proximité des côtes, des vents très variables, des vagues parfois capricieuses…..
Aujourd’hui s’agissant des prévisions si la marge d'erreurs dans les prévisions est inférieure à 10 % dans l’océan Atlantique, elle reste de l’ordre de 25 % en Manche.
Mieux connaître ces phénomène est donc plus que jamais nécessaire et d’actualité.

Sur les questions relatives à aux avancées scientifiques et techniques dans le domaine de la mer, aux énergies renouvelables de la mer consultez également les archives des entretiens Science et Ethique.

Dès les entretiens 2007 il a notamment établi que la mer offre des sources abondantes d’énergies renouvelables qui peuvent être mises à profit dans le cadre du développement durable.
Les techniques connues reprennent ou prennent leur essor dans le monde entier pour exploiter les diverses formes d’énergies : vagues (houlomotrice), courants (hydrolienne), vent (éolien offshore), algues (biomasse), gradients de salinité (osmotique), gradients de température (énergie thermique des mers, utilisation d’eau profonde à des fins de climatisation).

. A quelles conditions peut-il exister des investisseurs pour les énergies de la mer ? 
. Comment les avancées scientifiques permettent-elles de prévoir les impacts potentiels sur le littoral, les autres usages de la mer, le droit et l’économie ?

. Quels apports des Gestions intégrées des zones côtières (GIZC) et de la planification spatiale pour l’installation des systèmes ?

. Rôle potentiel de la mer pour le stockage du CO2
. Aspects Sciences Humaines et Sociales : Comment les habitants du littoral et les professionnels de la mer acceptent les futures installations ?

. Plan énergie de la Région Bretagne, expérimentation énergies de la mer et consultation des opinions publiques en Europe.



Sources : Ifremer / Ouest-France / RH – 3B Conseils.