mardi 18 janvier 2011

Enseignement supérieur : 51 établissements de l’Ouest s’unissent pour le grand emprunt

Sur les 35 milliards d'euros du Grand Emprunt, 22 milliards devraient être dévolus à l'enseignement supérieur et à la recherche et notamment pour renforcer l’attractivité des campus français, leur conférer une masse critique et un rayonnement à l'international.

Or, pour exister tant au plan national, et plus encore à l’ international, les établissements universitaires et de recherche, doivent impérativement s'unir. C’est dans cette perspective que les campus bretons et ligériens ont décidé de faire cause commune.

Ainsi, après des mois de préparation, 51 établissements sont réunis derrière le projet inter-régional «IC Ouest» qui vise à faire partie des dix premiers campus d'excellence français, susceptibles, à terme, d'apparaître dans les classements internationaux, à l’instar de celui de Shanghai.

Ces établissements d'enseignement supérieur et de recherche (universités UEB - UNAM, écoles, station biologique de Roscoff...), des organismes et des CHU de Bretagne et des Pays-de-la-Loire ont déposé, le 7 janvier 2011 un dossier unique de candidature au Grand Emprunt.

La concurrence est âpre car sur les 17 dossiers de candidature qui ont été déposés au titre de ces «initiatives d'excellence», pas plus de cinq à dix «initiatives d'excellence» devraient être retenues au titre de ce au titre du Grand Emprunt.
L’enjeu est d’importance car les «initiatives d'excellence» sélectionnées pourront ensuite se partager une dotation globale de 7,7milliards d'euros. S’agissant du pôle breton-ligérien , la dotation en capital demandée par le projet «ICOuest» s'élève à un milliard d'euros.
 
Ce projet «ICOuest» tourne autour de cinq axes majeurs :
- les sciences de la mer,
- les sciences de l'information et de la communication (Stic),
- les sciences médicales,
- les matériaux
- l'agroalimentaire.

Récemment le président de l’UBO Pascal Olivard rappelait d’ailleurs «à nous tous, nous sommes nº1 en France en matière de sciences de la mer, nº2 pour les Stic et dans les cinq premiers en agroalimentaire et en sciences médicales. Ce potentiel scientifique élevé devrait nous permettre de figurer à terme dans le Top 10 européen ou mondial. Le projet a enthousiasmé largement. Je pense que chacun est bien conscient des enjeux».

Mais le président de l’UBO indique également qu'il a dû se battre pour le pôle brestois « c'était oublier un peu vite qu'avec son université, ses 24.000 étudiants, ses huit écoles, ses labos ou la présence d'Ifremer, Brest représente à la fois un campus à part entière et un potentiel de premier plan au service du projet ?IC Campus ?».

L’ensemble des projets va être évalué dans les deux mois qui viennent par un jury international, avant une décision définitive attendue pour la rentrée.

Article RH 3B Conseils
Sources UBO / UEB /UNAM /Télégramme