vendredi 10 juin 2011

Nantes, capitale verte de l’Europe en 2013



Il y a un an (voir article du blog du 25/05/2010) nous évoquions l’initiative originale de Nantes Métropole qui créait son "Atelier Climat" une démarche qui s’inscrit dans le cadre du Plan Climat initié par Nantes Métropole dès 2007.

Ainsi il ressortait des études réalisées pour le compte de l’agglomération nantaise que sur son territoire, la communauté urbaine ne maîtrisait que 6 % des émissions de gaz à effet de serre, les 94 % restant étant imputables aux particuliers et aux entreprises, d’où l’idée d’impliquer les citoyens dans cette démarche d’Atelier Climat (150 ménages sélectionnés).
L’objectif est d’appréhender avec les citoyens leur perception du changement climatique, détecter outre les habitudes, les gestes déjà accomplis et ceux qu’ils sont prêts à accomplir.

Rappelons également qu’une enquête d’opinion sur le réchauffement climatique, réalisée auprès des habitants de Nantes Métropole en 2010 (*) - échantillon de 2503 personnes représentatives – , montrait la fibre environnementale forte des habitants de l’agglomération.

Nantes, capitale verte 2013

Après Stockholm capitale verte de l'Europe en 2010 , suivie par Hambourg en 2011, Vitoria-Gasteiz (Pays basque espagnol) en 2012 ce sera donc Nantes qui portera ce titre tant convoité pour l’année 2013.

Nantes avait indéniablement des atouts et dès la première sélection faite par les instances européennes, l'agglomération avait été très remarquée sur le travail qu'elle mène et les résultats obtenus sur le changement climatique, les transports, la qualité de l'air, la pollution sonore et la gestion des déchets.

Ce prix européen visant à encourager les villes et à améliorer la qualité de la vie urbaine est venu de l'initiative de Jüri Ratas, aujourd'hui ancien maire de Tallinn (Estonie) afin de récompenser les villes vertueuses en matière d'environnement.

Pour désigner la ville lauréate, le jury européen a utilisé douze critère environnementaux et de communication pour évaluer la capacité des différentes villes candidates à se conformer à des normes environnementales élevées, leur engagement permanent en faveur d'objectifs ambitieux pour améliorer l'environnement et favoriser le développement durable ainsi que le potentiel développé pour servir de modèle aux autres villes et promouvoir les meilleures pratiques dans d'autres villes européennes.

Pour l’Europe le jury européen qui a choisit Nantes pour 2013 « la ville fait de gros efforts pour promouvoir la biodiversité. les zones vertes publiques son gérées en fonction de critères écologiques, l’utilisation d pesticides a été réduite de 85 %. Quelques 90 apiculteurs exercent dans la ville et leurs abeilles sont devenues des indicateurs de la qualité de l’air. Des milliers d’arbres ont été plantés pour créer des bois urbains."

Enfin et non des moindre, «Nantes tout comme Vitoria-Gasteiz (en 2012) s’est engagée à réduire ses émissions de CO2 au delà des objectifs fixé par l’Union européenne qui est de 20% pour 2020 ».

Les Plans climat aux entretiens Science et Ethique en 2011


- Sur vos agendas :
A Saint-Quay-Portrieux jusqu'au 19 juin salle des congrès : Les Océaniques avec les installations de Yann Arthus Bertrand, l'exposition sur les énergies de la mer, : "L'Or Bleu" entrée libre,
et à écouter sur Radio Armorique chaque samedi de 9h à 10h, l'émission de Bruno Gaulin, Ça commence à bien faire ! avec un reportage sur les énergie de la mer et l'interview de Brigitte Bornemann


les 15è entretiens Science et Ethique à Océanopolis Brest, les 17 et 18 novembre 2011 sur le thème "Quelle économie, pour quelle croissance ? : Plans climat territoriaux, aménagement du territoire, technologies de l'information et énergies de la mer".




(*) l’enquête d’opinion sur l‘agglomération nantaise a été réalisée par TMO Région (8 au 19 mars 2010).

Il en ressort que :


- 39 % des Nantais interrogés estiment que pour lutter contre le changement climatique il faut « forcer les nations à être plus contraignantes vis-à-vis des particuliers et des entreprises » ;

- 59 % considèrent que le réchauffement climatique est principalement le fait des activités humaines ;

- 63 % des sondés sont » assez préoccupés par les conséquences du réchauffement climatique » ;

- 15 % son « très préoccupés ».


Article RH 3B Conseils
Source : Nantes Métropole / Union européenne