lundi 1 août 2011

Investissements d’avenir : 500 millions d'euros pour la Bretagne


Nous avons évoqué à plusieurs reprises les différents et projets bretons dans le cadre du grand emprunt lancé en 2010, des programmes baptisés "investissements d’avenir". 


Les investissements d'avenir, ce sont cinq priorités nationales dans les domaines de l'enseignement supérieur et la formation, la recherche, l'industrie et les PME, le numérique et le développement durable, qui seront financées par l’emprunt national à hauteur de 35 milliards d'euros.

Présentant un premier bilan des investissements d’avenir – programme lancé en 2009 découlant du grand emprunt – le président de la République a indiqué "qu'une vingtaine de milliards d'euros, sur un total de 35 milliards, auront été engagés d'ici fin 2011, et que «près de 1500 projets avaient été déposés en un an et demi » (Relire l’article du blog 29/06/2011).

Nous rappelions ainsi la position de Louis Vogel, président de la Conférence des présidents d’Universités (CPU) qui regrettait que, dans cette première vague d’appels d’offres du Grand emprunt, le Grand Ouest de la France n'était guère pourvu. Les financements se concentrant en effet dans un nombre restreint de régions - déjà à forte concentration scientifique - les projets retenus par les jurys internationaux renforcent des inégalités territoriales très fortes.


Des craintes qu'a voulu dissiper le commissaire général à l'investissement, René Ricol, en déplacement à Rennes le 28 juillet dernier pour faire le point sur l'avancée des investissements d'avenir.

Il a annonçé à cette occasion que s’aqissant de la Bretagne, une enveloppe de 500 millions d'euros doit être répartie d'ici la fin 2011 afin de financer des projets bretons dans le domaine des technologies…, si les dossiers sont acceptés par le jury.


René Ricol a salué «la forte mobilisation et la détermination des acteurs bretons pour les investissements d'avenir» dans le domaine de l'énergie et de la communication.

Parmi les dossiers phares abordés :
- l'Institut d'excellence dans les énergies décarbonnées (IEED) (nommé France Énergies Marines) qui devrait obtenir 40 millions d'euros (relire notamment l'article du 02/06/2011 et 07/07/2011)

- le projet B-Com, orienté vers les technologies de l'information et de la communication qui sollicite un financement à hauteur de 88 millions d'euros (relire l'article du 24/03/2011).

Deux projets en lien avec les universités bretonnes (Ouest Valorisation et IC ouest) sont «encouragés à se présenter, même si la concurrence sera très dure», a ajouté René Ricol.

Les autres dossiers abordés portent sur un soutien de 91 millions d'euros apporté à la construction de la seconde ligne de métro de Rennes, 11 millions pour la création d'un nouveau campus d'apprentissage à Brest et 35 millions d'euros pour la rénovation thermique des logements dans le cadre du pacte électrique breton voté par le Conseil régional.
Enfin, un financement pourrait aussi être accordé dans le cadre du projet Bretagne Très Haut Débit, afin de permettre les premières mises en oeuvre dès l'année prochaine.


Rappelons que le projet de centre de recherche et d'essais France énergies marines, coordonné par Yann-Hervé De Roeck - IFREMER (voir son intervention lors des entretiens Science et Ethique 2010) porte sur un montant de 140 millions d'euros.
« La Région Bretagne, EDF et DCNS sont engagés dans la mise en place d’une filière industrielle française sur les énergies marines, centrée sur Brest, par le biais, en particulier, de leur soutien sans réserve à l’IEED France Energies Marines.

 Dans le cadre du Pacte électrique breton conclu en début d’année, l’assemblage et la prochaine mise à l’eau de l’hydrolienne-test témoignent de la volonté de la Bretagne de miser sur le développement des énergies renouvelables afin de réduire sa dépendance énergétique ».




Pour aller plus loin dans ce domaine, suivez également l'actualité mondiale des énergies de la mer sur le blog des énergies de la mer et le nouveau portail des énergies de la mer Mer Veille (www.mer-veille.com) et de son pendant anglophone Marine-renewable-energy (www.marine-renewable-energy.com).


Article RH 3B Conseils
Sources : Télégramme/Ouest-France